Caméras Aosu SolarCam P1 Max

Aosu SolarCam P1 Max : la surveillance solaire dopée à l’IA

Aosu ne cache plus ses ambitions sur le marché de la vidéosurveillance intelligente. Avec la caméra de surveillance  SolarCam P1 Max, la marque entend rendre la sécurité solaire haut de gamme enfin accessible. Cette nouvelle génération de caméra promet non seulement une autonomie totale grâce à son panneau solaire intégré, mais aussi une image 4K d’une netteté impressionnante et une IA capable d’interpréter finement les scènes du quotidien. Elle ne se contente plus de détecter un mouvement : elle comprend ce qu’elle voit, distingue un visage d’un animal et sait quand alerter.

L’idée est séduisante : une caméra solaire qui fonctionne sans câble, sans entretien et sans compromis sur la qualité. Sur le papier, c’est la promesse d’une surveillance fluide et intelligente, aussi bien dans un jardin isolé que sur une façade urbaine. Mais la réalité est-elle à la hauteur ? Après plusieurs semaines de tests intensifs, la SolarCam P1 Max dévoile un équilibre étonnant entre innovation, simplicité et efficacité.

AOSU 4K UHD AI Camera Exterieur sans Fil
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★★★★☆ 4.5 / 5.0 (20 avis)
Installation assez rapide. Le fait d’avoir le panneau solaire sur les caméras est un plus (tout en un). J’ai découvert l’intégration de l’IA sur le système et les premières analyses sont parfaites, il reconnaît bien mon véhicule et la plaque d’immatriculation.
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Table des matières

Déballage et premières impressions

L’ouverture de la boîte dévoile un packaging pensé pour rendre l’installation immédiate presque instinctive. La caméra est déjà fixée sur son support orientable, accompagnée d’un kit complet de fixation avec vis et chevilles, d’un câble USB-C de secours, d’un guide rapide en français et même de quelques autocollants de dissuasion. Tout est là, sans fioritures, exactement ce qu’il faut pour démarrer sans chercher ailleurs.

La prise en main réserve sa première surprise : la caméra SolarCam P1 Max est étonnamment légère, au point qu’on pourrait douter qu’elle embarque une batterie de 5000 mAh. Pourtant, tout y est. Cette impression de légèreté tient à l’usage de matériaux modernes et à une conception optimisée, qui marie solidité et sobriété. Le design rectangulaire aux coins arrondis lui donne une allure contemporaine, plus raffinée que les traditionnelles caméras tubulaires, et lui permet de se fondre dans son environnement avec discrétion, sans jamais perturber l’esthétique d’une façade.

Aosu Solarcam P1 Max contenu de la boîte
Aosu Solarcam P1 Max contenu de la boîte

Un design pensé pour l’autonomie

Le premier regard sur la caméra Aosu SolarCam P1 Max révèle immédiatement son ambition : tout a été conçu pour une autonomie maximale. Le panneau solaire trône directement sur le dessus, intégré dans le châssis de manière harmonieuse. Plus besoin de câbles disgracieux ni de modules déportés, tout est contenu dans un bloc unique, compact et discret. Les lignes épurées et la finition soignée donnent à l’ensemble une allure moderne et maîtrisée, qui respire l’ingénierie pensée dans les moindres détails.

Cette conception monobloc a néanmoins ses limites. Le panneau solaire étant fixe, il n’est pas possible de l’ajuster pour capter la lumière de manière optimale. Il devient essentiel d’étudier l’exposition de l’emplacement choisi avant l’installation. Des outils en ligne comme “Je veux du soleil” permettent de visualiser précisément le parcours du soleil sur la façade tout au long de la journée, transformant cette étape en un exercice de précision nécessaire pour garantir une autonomie optimale.

Sous la caméra, le design continue de montrer son pragmatisme. Un cache en caoutchouc assure l’étanchéité IP65 tout en protégeant les éléments sensibles : bouton d’alimentation, bouton reset, emplacement pour carte microSD jusqu’à 128 Go et port USB-C pour la recharge. La trappe intègre une partie amovible qui permet de brancher uniquement le câble d’alimentation sans compromettre l’étanchéité, un détail malin pour installer la caméra même dans les zones partiellement ombragées.

Une fiche technique qui en impose

La face avant concentre toute la technologie. Au centre, un objectif grand angle de 8 mégapixels avec une ouverture généreuse de f/1.6 qui capture des images en 4K Ultra HD à 15 images par seconde. Autour, un anneau de 16 LED blanches pour la vision nocturne en couleur et l’effet dissuasif. Juste en dessous, des LED infrarouges pour une vision nocturne discrète en noir et blanc. Et ce cercle gris qui attire l’œil, c’est le capteur PIR (infrarouge passif), le cerveau de la détection de mouvement.

Car oui, il faut bien comprendre le fonctionnement d’une caméra sur batterie. Contrairement à une caméra filaire qui enregistre en continu 24h/24, celle-ci reste en veille et c’est le capteur PIR qui prend les devants. Dès qu’il détecte un mouvement par la chaleur corporelle, il réveille instantanément la caméra qui analyse alors la scène avec son intelligence artificielle. Cette approche permet de tenir des semaines sur batterie, mais impose une limite de détection d’environ 10 mètres maximum. C’est la contrepartie de l’autonomie.

Le support orientable de la SolarCam P1 Max se fixe via quatre vis, soit verticalement sur un mur, soit horizontalement sous un avant-toit. Une fois la caméra vissée dessus, une rotule permet d’ajuster l’angle de vue et un système de serrage verrouille la position. Simple et efficace, même si le serrage nécessite un petit effort pour s’assurer que la caméra ne bougera pas, même si un oiseau vient se poser dessus.

Une installation d’une facilité déconcertante

L’appairage de la caméra SolarCam P1 Max surprend par sa simplicité. Il suffit d’allumer l’appareil, de lancer l’application aosu sur Android ou iOS, de toucher le petit plus en haut à droite et la connexion Bluetooth s’établit presque instantanément. Pas besoin de scanner un QR code fastidieux ou de naviguer dans des menus complexes : la caméra apparaît immédiatement. Il ne reste qu’à sélectionner le réseau WiFi 2,4 GHz, saisir le mot de passe, et en quelques secondes tout est prêt. La mise à jour du firmware démarre automatiquement, et quatre minutes plus tard, le flux en direct est déjà accessible.

Cette rapidité tranche avec l’expérience parfois laborieuse rencontrée chez d’autres marques. L’ensemble révèle un soin particulier apporté à l’expérience utilisateur, où chaque étape a été pensée pour être intuitive. L’application, loin de se limiter à un simple contrôle à distance, s’impose comme un véritable couteau suisse numérique, combinant ergonomie, fluidité et fonctionnalités avancées. L’installation devient un moment presque agréable, où la technique se met complètement au service de l’utilisateur.

Une application complète mais en français perfectible

Dès l’ouverture de la fenêtre de la caméra, toutes les fonctions essentielles sont immédiatement accessibles. En haut, les événements enregistrés sont visibles en un simple tap, tandis qu’au centre le flux vidéo en temps réel permet de basculer facilement de la SD à l’UHD selon la qualité de connexion, avec une latence quasi inexistante d’à peine une seconde.

La rangée d’icônes en bas concentre un véritable arsenal de commandes : enregistrement manuel, capture d’écran, activation ou coupure du son, contrôle de l’éclairage infrarouge ou LED, déclenchement de l’alarme, envoi de messages préenregistrés, et même un mode changeur de voix qui transforme votre voix en tonalité grave et robotique pour surprendre un intrus. Les messages préprogrammés en français couvrent des situations pratiques, allant de “Veuillez laisser le colis à la porte” à “Veuillez partir maintenant”, ce qui permet de communiquer rapidement avec un livreur ou de faire fuir quelqu’un. La synthèse vocale reste correcte, même si certaines phrases paraissent rapides et que quelques coquilles trahissent une traduction automatique, sans toutefois nuire à l’utilisation.

L’interface se montre globalement claire et intuitive. Les enregistrements sont classés par jour et chaque vignette indique le type de détection : forme humaine, véhicule, animal ou intrusion de zone. Un simple tap lance la lecture, et un autre permet de télécharger la vidéo grâce à la petite flèche en bas à droite. Les fichiers restent stockés sur la carte SD jusqu’à saturation, les plus anciens étant automatiquement remplacés par les nouveaux, assurant une gestion continue et sans effort des vidéos capturées.

L’intelligence artificielle qui change tout

C’est dans le menu “Surveillance IA” que la caméra Aosu SolarCam P1 Max montre toute sa puissance. Loin de se limiter aux fonctions basiques, elle propose un véritable arsenal de scénarios de détection, gratuits et étonnamment précis. La détection de forme humaine reste redoutablement efficace, distinguant sans peine un passant d’une feuille qui virevolte, un niveau de précision encore trop rare sur le marché.

La fonction d’invasion de zone permet de définir une zone précise en traçant un polygone directement sur l’écran. Dès qu’un intrus la franchit, l’alarme se déclenche avec un message vocal préprogrammé. Lors de mes tests le long de mon mur de clôture, chaque passage était instantanément détecté, casquette ou lunettes n’y changeant rien. L’effet dissuasif est immédiat et tangible.

La reconnaissance des véhicules ajoute une dimension supplémentaire à la surveillance. La caméra signale l’arrivée d’une voiture et peut même créer une zone de protection autour d’un véhicule stationné. Dans mon garage, tout mouvement trop proche de ma voiture déclenchait la sirène de 105 dB et l’allumage des LED blanches, de jour comme de nuit, l’infrarouge basculant automatiquement pour garantir une alerte visible et audible.

La surveillance peut s’étendre à la cour ou à la pelouse. La caméra détecte les intrusions, et même si la détection automatique des zones vertes reste perfectible en hiver, il suffit de tracer manuellement les zones pour obtenir une fiabilité totale. La reconnaissance des animaux distingue chiens et chats des humains, réduisant considérablement les fausses alertes. Durant mes essais nocturnes, plusieurs chats ont été détectés avec précision, et une fouine surprise par la sirène a carrément stoppé sa course, preuve de l’efficacité du système.

Chaque scénario est entièrement personnalisable : activation ou non de l’alarme, choix entre message vocal ou sirène, réglage du volume, plages horaires d’activation et même plannings précis pour adapter la surveillance au rythme de vie. La sensibilité de détection mérite une attention particulière. En mode automatique, elle se montrait parfois trop timide, mais en manuel avec la sensibilité maximale sur “Loin”, la caméra devient extrêmement réactive, capable de détecter une buse en plein vol. En contrepartie, il faut veiller à éviter les branches dans le champ de vision pour limiter les fausses alertes, un compromis classique pour exploiter pleinement son potentiel.

Le kit avec base Home Cortex : une révolution

Pour ceux qui choisissent le kit complet, la base Home Cortex transforme radicalement l’expérience. Cette petite box se connecte directement au routeur en Ethernet et peut relayer jusqu’à quatre caméras simultanément. Elle intègre 32 Go de stockage interne, extensible jusqu’à 16 To, ce qui rend les cartes microSD individuelles inutiles et centralise la gestion des vidéos.

Mais l’intérêt majeur réside dans l’intelligence artificielle embarquée de la caméra SolarCam P1 Max. La base propulse les fonctionnalités à un niveau inédit avec TruSight, un module qui organise et structure automatiquement les vidéos pour un accès rapide et efficace. La reconnaissance faciale, déjà éprouvée sur la sonnette connectée d’aosu, est ici intégrée : la caméra apprend à identifier les membres du foyer pour éviter les alertes inutiles. Pendant un mois de test, elle m’a correctement reconnu dans la grande majorité des cas, seules les fois où casquette et lunettes obscurcissaient le visage ont posé problème, ce qui reste parfaitement compréhensible.

Les notifications enrichies impressionnent par leur précision. Plutôt que d’indiquer simplement “Personne détectée”, la caméra décrit la scène : “Un homme en veste noire marche dans l’allée”, “Un enfant joue au ballon dans le jardin” ou “Une voiture grise se gare devant la maison”. La lecture devient immédiate, sans avoir besoin de lancer la vidéo. Le système va même jusqu’à lire les plaques d’immatriculation à 15 mètres grâce à la définition 4K, permettant de distinguer les véhicules des résidents et d’éviter le spam de notifications.

Tout ce traitement est effectué localement, sans abonnement payant, un atout majeur pour la confidentialité : les données restent chez vous, à moins que vous n’activiez volontairement le stockage cloud proposé par aosu. La combinaison de centralisation, d’IA avancée et de respect de la vie privée fait de cette base un véritable pivot pour une surveillance intelligente et autonome.

AOSU 4K UHD AI
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★★★★☆ 4.5 / 5.0 (20 avis)
Les caméras solaires Aosu Solarcam P1 Max sont livrées dans un emballage soigné et bien protégé. Le matériel fourni est complet et de bonne facture, ce qui montre que le fabricant a pris soin de la conception de son produit.
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Qualité d’image : la 4K fait la différence

L’image est au cœur de l’expérience, et la caméra ne déçoit pas. Le flux vidéo s’ajuste automatiquement, passant de la SD à la 4K selon la qualité de connexion et les conditions de luminosité. Par temps couvert ou en intérieur, elle privilégie parfois une résolution moindre pour maintenir une fluidité parfaite. Dès que le signal le permet, la 4K s’enclenche et la différence devient immédiatement visible.

Cette haute définition révèle tout son intérêt lors du zoom numérique, qui atteint 6x. En plein jour, zoomer sur un visage ou une plaque d’immatriculation à distance dévoile des détails qu’une simple HD ne permettrait jamais de distinguer. Les traits d’un visage à dix mètres restent identifiables et une voiture au fond de la rue conserve sa plaque lisible, offrant un niveau de précision impressionnant pour une caméra autonome.

Sur les modèles Max comme celui testé, aosu a choisi un format 4/3 plutôt que le classique 16/9, avec une résolution de 2560 x 1920 pixels contre 2560 x 1440. Ce choix permet un champ de vision plus vertical, capturant à la fois le sol devant la caméra et le ciel au-dessus sans aucune coupure. Pour la surveillance, cette orientation s’avère particulièrement pertinente, donnant un avantage clair aux modèles Max, surtout que l’écart de prix avec les versions Pro reste minime.

Vision nocturne : deux modes complémentaires

Quand la nuit s’installe, la caméra change totalement de visage. Par défaut, elle passe en noir et blanc grâce à ses 16 LED infrarouges. Le rendu est propre, précis, avec une portée d’environ 8 à 10 mètres, largement suffisante pour reconnaître un visage ou une silhouette dans l’obscurité. Au-delà, les détails s’estompent, mais la présence d’une personne reste parfaitement identifiable.

Ces LED infrarouges sont puissantes et surtout bien réparties, évitant l’effet de “halo” central typique des modèles bas de gamme. L’éclairage reste homogène sur toute la scène, sans zones d’ombre gênantes sur les bords du cadre.

Mais c’est lorsqu’on active la vision nocturne couleur que la caméra montre sa vraie polyvalence. Ses 16 LED blanches s’allument alors pour restituer une image en pleine couleur, avec un rendu surprenant de réalisme. L’effet est certes spectaculaire presque comme un projecteur de voiture, mais redoutablement efficace. Non seulement l’éclairage améliore la reconnaissance des visages, mais il agit aussi comme un puissant moyen de dissuasion : dès que la lumière s’allume, l’intrus comprend immédiatement qu’il est filmé et prend souvent la fuite. Lors des tests, la réaction a été systématique : recul, panique, puis départ précipité.

Enfin, aosu a eu la bonne idée de permettre de désactiver totalement les LED infrarouges si la caméra est placée dans une zone déjà éclairée. Dans ces conditions, elle exploite la lumière ambiante pour filmer en couleur sans allumer ses propres lampes, idéal pour une intégration plus discrète.

Audio bidirectionnel : clair et intelligible

La SolarCam P1 Max ne se contente pas de bien voir, elle sait aussi bien écouter et parler. Son micro intégré surprend par la clarté du son capté : les voix sont nettes, les bruits de fond bien gérés, sans souffle ni saturation. Même à distance, on distingue distinctement une conversation ou le passage d’un véhicule.

Le haut-parleur, de son côté, se montre à la hauteur. La restitution vocale est parfaitement compréhensible, ce qui permet de communiquer facilement avec un livreur ou d’interpeller quelqu’un devant chez soi. Le volume est ajustable depuis l’application et suffisamment puissant pour couvrir le bruit du vent ou de la circulation, un vrai plus pour une caméra extérieure.

aosu a même ajouté une fonction originale : un modificateur de voix intégré. Celui-ci transforme votre voix pour la rendre méconnaissable, façon robot. L’idée est amusante et peut renforcer la confidentialité, même si, dans la pratique, elle reste plutôt gadget. Ce qui compte ici, c’est la fiabilité de l’échange audio, et sur ce point, la SolarCam P1 Max s’en sort remarquablement bien.

Autonomie de la SolarCam P1 Max

C’est là que la caméra SolarCam P1 Max justifie pleinement son nom. Oubliez les câbles, les prises ou les recharges fastidieuses : ici, c’est le soleil qui alimente tout. Grâce à son panneau solaire intégré et à une batterie de 5000 mAh, la promesse est simple, une caméra qui ne s’éteint jamais, du moment qu’elle voit un peu de lumière.

Et le plus impressionnant, c’est que cette promesse tient. Durant mes tests, même en plein hiver, avec des journées grises et un soleil timide, la jauge de batterie restait presque toujours bloquée à 100 %. Le panneau n’a pas besoin d’un grand ciel bleu pour travailler : quelques heures de luminosité diffuse suffisent à compenser la consommation. Une petite LED verte s’allume d’ailleurs quand la charge est active, un indicateur rassurant qui témoigne de l’efficacité du système.

Par curiosité, j’ai voulu pousser le test dans ses retranchements : j’ai placé une caméra à l’ombre, sans aucun contact direct avec le soleil. Résultat : environ neuf jours d’autonomie en usage normal, avec détections, consultations et tests fréquents. Forcément, l’intelligence artificielle embarquée consomme davantage d’énergie à chaque analyse d’image, mais le bilan reste plus qu’honorable.

Tout repose donc sur le bon placement. Si la caméra profite de quelques heures d’ensoleillement par jour, elle devient pratiquement inépuisable. Une vraie liberté : on l’installe, on l’oublie, et elle veille sans jamais demander à être branchée.

Connectivité WiFi : solide jusqu’à 30 mètres

C’est souvent le talon d’Achille des caméras sans fil, mais ici, aosu a fait du bon travail. La SolarCam P1 Max s’appuie sur une connexion WiFi 2,4 GHz, un standard certes ancien, mais parfaitement adapté à la surveillance extérieure. Le 5 GHz aurait offert un débit supérieur, mais sa portée réduite n’aurait eu aucun intérêt pour un usage en extérieur.

Dans les faits, la stabilité impressionne. Installée à une quinzaine de mètres du routeur avec un mur à franchir, la caméra a diffusé son flux 4K sans aucune saccade, ni coupure, ni retard perceptible. Même en poussant le test à 30 mètres, avec plusieurs murs et une porte vitrée entre les deux, le signal tenait encore bon. Ce n’est qu’au-delà que la connexion a commencé à montrer des signes de faiblesse.

Évidemment, chaque maison est un cas particulier : un mur en béton armé ou des structures métalliques peuvent sérieusement affaiblir le signal. Le bon réflexe avant d’installer la caméra ? Faire un test de réception WiFi à l’endroit prévu, smartphone en main. Si vous captez au moins trois barres, c’est gagné.

Et si vous optez pour le kit avec la base Home Cortex, le scénario devient encore plus confortable. Cette base, branchée en Ethernet, agit comme un relais intelligent entre vos caméras et votre réseau. Résultat : une portée moyenne d’environ 20 mètres, stable, même à travers les murs. Pour une installation multi-caméras fiable et sans stress, c’est clairement la solution à privilégier.

Points forts et points faibles : entre innovation et petits compromis

Ce qui frappe le plus après plusieurs semaines d’utilisation, c’est à quel point aosu a trouvé le bon équilibre entre simplicité, efficacité et innovation. L’autonomie solaire fonctionne réellement : quelques heures de lumière suffisent à maintenir la batterie à 100 %, même en hiver. C’est un vrai confort de ne jamais penser à recharger son matériel. La qualité d’image 4K, quant à elle, apporte un net avantage : les détails sont précis, les visages reconnaissables et les plaques lisibles jusqu’à une dizaine de mètres.

Mais la vraie prouesse, c’est cette intelligence artificielle locale et gratuite. Aucune dépendance au cloud, aucune souscription nécessaire, tout se fait en interne : détection d’humains, d’animaux, de véhicules, protection automatique de voiture, reconnaissance faciale (avec la base Home Cortex)… un arsenal complet que peu de concurrents offrent sans abonnement. Les notifications enrichies décrivant la scène plutôt que de simples alertes génériques changent totalement l’expérience. On sait exactement ce qu’il se passe sans même ouvrir la vidéo.

Côté ergonomie, difficile de faire plus simple. L’appairage Bluetooth instantané, l’application fluide et claire, la configuration en moins de dix minutes : tout respire la maîtrise logicielle. Ajoutez à cela un design compact et moderne, discret sur une façade, et une étanchéité IP65 réellement efficace pluie, gel ou vent n’ont aucun effet sur son fonctionnement. Même le son bidirectionnel surprend par sa clarté, permettant de dialoguer facilement avec un visiteur ou un livreur.

Reste quelques points à perfectionner. Le panneau solaire intégré, non déportable, limite la flexibilité d’installation : si votre zone de surveillance est ombragée, vous n’avez pas d’alternative, contrairement à certains modèles concurrents avec panneau séparé. La rotule de fixation, un peu rigide, demande un certain doigté pour viser parfaitement seul. Les messages vocaux, eux, ne sont pas personnalisables ; dommage, un enregistrement maison aurait ajouté une touche plus humaine.

On note aussi un léger délai entre détection et enregistrement, deux à trois secondes parfois perdues, le temps que la caméra se “réveille”. Rien de dramatique, mais notable. L’autonomie, sans soleil, plafonne à une dizaine de jours, logique vu l’IA embarquée énergivore. Et si l’application reste globalement intuitive, sa traduction française manque parfois de finesse. Enfin, l’absence de compatibilité ONVIF et RTSP enferme un peu la caméra dans l’écosystème aosu, empêchant une intégration fluide avec d’autres systèmes de vidéosurveillance.

Compatibilité et intégration domotique : l’essentiel est là, sans extravagance

Côté maison connectée, aosu a joué la carte de la compatibilité grand public. La caméra fonctionne parfaitement avec Alexa et Google Home, ce qui permet d’afficher son flux vidéo en un simple ordre vocal : “Alexa, montre-moi la caméra du jardin”. En quelques secondes, l’image apparaît sur un Echo Show, un Fire TV ou un Nest Hub. C’est fluide, réactif et surtout pratique au quotidien, notamment pour un contrôle rapide sans sortir le téléphone.

En revanche, il ne faut pas s’attendre à une automatisation poussée. L’image ne se déclenche pas automatiquement sur vos écrans connectés lorsqu’une détection se produit ou qu’un visiteur approche. On reste dans une intégration basique, centrée sur la commande vocale. C’est suffisant pour la majorité des usages, mais ceux qui espéraient une synchronisation complète avec leur écosystème domotique par exemple une automatisation avec Home Assistant, ou une compatibilité IFTTT devront patienter.

Les notifications, elles, restent parfaitement gérées par l’application aosu, avec une réactivité exemplaire. En pratique, c’est bien depuis le smartphone que tout se contrôle et se personnalise, tandis que les assistants vocaux se limitent à un rôle de relais visuel pratique.

Rapport qualité-prix : un investissement qui a du sens

À environ 100 € l’unité, la SolarCam P1 Max se place dans une zone tarifaire déjà compétitive, mais c’est en comparant ses prestations que sa vraie valeur éclate. On parle ici d’une caméra 4K totalement autonome, alimentée par le soleil, dotée d’une batterie de 5000 mAh, d’une IA locale gratuite et de fonctions avancées habituellement réservées à des modèles bien plus onéreux. Là où la majorité des concurrents comme Eufy, Reolink, Arlo ou Ring font payer au prix fort la reconnaissance de formes, les zones intelligentes ou la détection de véhicules via un abonnement cloud, aosu offre tout cela sans surcoût.

Le calcul est vite fait : sur deux ans, l’absence d’abonnement représente déjà une économie substantielle, souvent supérieure au prix de la caméra elle-même. Le stockage local, qu’il soit sur carte micro SD ou via la base Home Cortex, achève de rendre l’offre particulièrement séduisante pour ceux qui refusent d’envoyer leurs données vers un serveur distant.

Le kit à deux caméras avec base autour de 341€ est sans doute le meilleur compromis. Il ajoute le confort d’une gestion centralisée, d’un stockage évolutif jusqu’à 16 To et d’une IA plus puissante encore, sans dépendre du WiFi direct. Quant au pack de quatre caméras à environ 512€, il s’adresse clairement aux installations complètes : façade, jardin, garage et allée couverts d’un coup. Mieux vaut d’ailleurs opter directement pour ce kit plutôt que d’ajouter des caméras plus tard, le prix unitaire augmentant hors pack.

En résumé, aosu réussit un tour de force : proposer un écosystème complet, performant et sans frais cachés. Dans un marché où l’abonnement est devenu la norme, cette caméra solaire 4K apparaît comme l’un des investissements les plus intelligents de sa catégorie.

À qui convient cette caméra ?

La SolarCam P1 Max d’aosu n’a pas été pensée pour tout le monde, mais elle cible avec brio les profils les plus courants. Pour les propriétaires de maisons individuelles, c’est un choix quasi idéal : elle surveille efficacement le jardin, la voiture ou l’allée sans qu’il soit nécessaire de tirer le moindre câble. Son capteur PIR couvre aisément une dizaine de mètres, suffisant pour la majorité des terrains résidentiels.

Les utilisateurs qui fuient les installations compliquées seront également séduits. Pas besoin d’électricien, pas de tranchées ni de gaine à passer : quatre vis, une connexion WiFi et l’affaire est réglée. En moins d’un quart d’heure, la caméra est en service et pleinement opérationnelle.

Autre public conquis d’avance : ceux qui en ont assez des abonnements obligatoires. Ici, tout fonctionne en local. Pas de cloud payant imposé, pas de frais cachés à long terme. Vous achetez une fois, et c’est terminé.

Les amateurs de technologie et de domotique apprécieront aussi les fonctions avancées d’intelligence artificielle : reconnaissance faciale, lecture automatique de plaques, description contextuelle des événements, compatibilité avec Alexa et Google Home. C’est une caméra à la fois simple et futée, capable d’évoluer selon vos besoins.

En revanche, elle n’est pas destinée à tout le monde. Ceux qui doivent couvrir un très grand terrain ou une entrée éloignée trouveront vite les limites de sa détection à 10 mètres. De même, les utilisateurs cherchant une surveillance 24h/24 avec enregistrement continu devront se tourner vers une solution filaire plus adaptée.

Pour tous les autres, la SolarCam P1 Max représente un compromis quasi parfait entre autonomie, intelligence et simplicité.

Alternatives et comparaisons : où se situe la SolarCam P1 Max

Sur le marché de la vidéosurveillance solaire avec intelligence artificielle, la SolarCam P1 Max d’aosu occupe une place très intéressante. Eufy propose des caméras solaires aux fonctionnalités proches, mais la plupart de ses modèles verrouillent l’IA derrière un abonnement, ce qui peut rapidement alourdir la facture si l’on multiplie les caméras. Ring et Arlo, quant à eux, affichent des tarifs plus élevés tout en limitant également l’accès aux fonctions avancées sans abonnement, ce qui place leurs produits dans une catégorie moins accessible pour un usage domestique complet.

Reolink se distingue par des caméras solaires compétitives en prix et une bonne qualité d’image, mais leur intelligence artificielle reste basique. La reconnaissance faciale, la lecture automatique des plaques ou la détection précise des animaux sont absentes de leurs modèles autonomes, ce qui réduit la pertinence pour une surveillance proactive et intelligente. Imou, avec ses caméras rotatives solaires, apporte des fonctions de suivi motorisé et un design compact, mais là encore, l’IA reste limitée comparée à ce que propose aosu avec sa base Home Cortex, capable d’effectuer la reconnaissance faciale, la description de scène et la lecture de plaques sans abonnement.

Le kit caméra SolarCam P1 Max se démarque par l’association de sa résolution 4K, de sa batterie solaire performante et de son intelligence artificielle locale complète. Les alternatives peuvent séduire pour un budget similaire ou pour certaines fonctions comme le PTZ (rotation horizontale/verticale), mais aucune ne propose cette combinaison d’autonomie, de puissance d’IA et d’absence de frais récurrents. Pour qui veut une caméra solaire vraiment autonome et intelligente, aosu reste difficilement égalable.

Verdict final : la SolarCam P1 Max confirme toutes ses promesses

⭐ 4 / 5 (20)

Après plusieurs semaines d’utilisation intensive, dans toutes sortes de conditions, la SolarCam P1 Max d’aosu prouve qu’elle n’est pas qu’une caméra solaire de plus sur le marché. Son autonomie fonctionne réellement grâce au panneau solaire intégré, la qualité 4K fait la différence dès qu’il s’agit de zoomer sur un visage ou une plaque d’immatriculation, et surtout, son intelligence artificielle locale gratuite change totalement l’expérience de la vidéosurveillance domestique.

Cette caméra incarne ce que devrait être la surveillance en 2025 : intelligente, autonome et précise, sans frais cachés. Elle ne se contente pas d’enregistrer chaque mouvement : elle distingue votre chat d’un intrus, reconnaît votre visage pour éviter les notifications inutiles, protège automatiquement votre voiture et décrit en langage clair ce qui se passe devant votre porte. L’IA embarquée rend le système à la fois réactif et pertinent, ce qui fait toute la différence avec la plupart des caméras solaires du marché.

Les quelques défauts relevés ne nuisent pas à l’expérience globale. Le panneau solaire fixe oblige à bien réfléchir à l’emplacement avant installation, le léger délai de démarrage est inhérent à une caméra sur batterie, et quelques coquilles dans la traduction de l’application restent anecdotiques. Même sans soleil direct, la batterie tient environ neuf jours, ce qui reste correct compte tenu des calculs constants de l’IA.

En combinant autonomie énergétique, définition 4K et intelligence artificielle locale, la SolarCam P1 Max propose une expérience de surveillance réellement autonome. Pas de câbles à tirer, pas d’électricien à appeler, pas d’abonnement mensuel à payer pendant des années. La caméra fait exactement ce qu’on attend d’elle : surveiller efficacement, détecter intelligemment, alerter rapidement et dissuader puissamment, tout en se rechargeant seule au soleil.

Pour quiconque cherche à sécuriser sa maison sans se lancer dans de gros travaux ni s’engager sur des abonnements à rallonge, cette caméra est un choix clair. Le rapport qualité-prix-fonctionnalités penche largement en sa faveur, même face à des modèles concurrents comme le kit EufyCam S330 ou le Hiseeu PTZ Kit, qui restent intéressants sur certains points mais ne combinent pas la même autonomie solaire et l’intelligence artificielle complète.

La seule vraie question avant l’achat reste l’exposition au soleil : quelques heures par jour suffisent pour une autonomie optimale. Sinon, il faudra recharger tous les dix jours ou envisager un modèle à panneau solaire déporté, voire filaire.

Pour ma part, après ces semaines de test, la SolarCam P1 Max reste en place. Elle s’intègre parfaitement à ma surveillance domestique, silencieuse et discrète, alimentée par le soleil, prête à détecter le moindre mouvement suspect avec son œil 4K et son cerveau dopé à l’intelligence artificielle. Et finalement, c’est exactement ce qu’on attend d’une caméra moderne : être là quand il le faut, comprendre ce qu’elle filme, nous alerter intelligemment, et surtout, ne jamais réclamer notre attention. Mission accomplie.

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