Xiaomi POCO Pad

Poco Pad : la tablette géante qui surprend

Xiaomi remet un grand coup dans le monde des tablettes abordables avec la Poco Pad 5G, une ardoise XXL de 12,1 pouces qui promet de tout faire mieux que la concurrence et surtout que la Redmi Pad Pro dont elle s’inspire largement.
Au menu : connectivité 5G, batterie de 10 000 mAh, slot microSD et un design affiné taillé aussi bien pour le multimédia que pour la productivité.
Mais derrière cette fiche technique presque trop belle pour être vraie, la question reste entière : peut-elle vraiment rivaliser avec des modèles bien plus chers ? Nous l’avons utilisée au quotidien, entre Netflix, bureautique et dessin, pour découvrir si Xiaomi tient enfin la recette de la tablette parfaite à moins de 250 €.

Xiaomi POCO Pad
Xiaomi POCO Pad
★★★★☆ 4.6 / 5.0 (77 avis)
J’avais lu quelques critiques et j’ai finalement décidé que c’était la meilleure tablette dans cette gamme de prix. Je confirme ce qui a été décrit par d’autres utilisateurs qui ont trouvé d’excellentes performances et une autonomie de batterie remarquable. Bonne luminosité, excellent écran.
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Table des matières

Déballage : Poco soigne ses clients

Dès qu’on soulève le couvercle de la boîte noire frappée du logo jaune Poco, on comprend que la marque veut marquer les esprits. Pas de compromis ici : la tablette, le chargeur 33 W, le câble USB-A vers USB-C et même le petit outil d’éjection SIM sont tous bien présents. À une époque où certaines marques suppriment le chargeur au nom de l’écologie ou du profit, ça fait franchement plaisir.

La tablette, enveloppée dans son film protecteur, se dévoile ensuite dans toute sa splendeur. Dès la première prise en main, le format impressionne. Ce n’est pas une simple tablette de plus, c’est une grande ardoise de 12,1 pouces qui impose le respect. Pourtant, malgré sa taille, elle reste étonnamment bien équilibrée. Le châssis en aluminium inspire confiance, les bordures sont régulières, aucun craquement, aucune faiblesse. On a vraiment la sensation d’un produit fini, réfléchi, solide, presque premium même. Poco ne se contente plus de jouer les outsiders, il entend clairement rivaliser avec les grands.

Design et finition : du sérieux dans le format XXL

Dès les premières secondes en main, la Poco Pad impressionne par sa stature mais étonne par sa légèreté. Avec un peu plus de 560 grammes sur la balance, elle se manie sans effort pour lire, surfer ou regarder un film, même si les longues sessions finissent par se faire sentir dans les bras. La qualité de fabrication inspire immédiatement confiance. Le châssis en aluminium est d’une rigidité exemplaire, aucune flexion, aucun craquement, même en forçant un peu sur les bords. On est clairement loin du plastique creux des tablettes d’entrée de gamme.

Le dos affiche un module photo circulaire en léger relief, entouré d’un aluminium brossé du plus bel effet. Notre modèle gris affiche une sobriété presque professionnelle, tandis que la déclinaison bleu foncé apporte une touche plus audacieuse. Le logo Poco, gravé discrètement, rappelle que la marque fait partie intégrante de l’univers Xiaomi, sans pour autant copier son style.

La répartition des éléments est bien pensée : bouton d’alimentation et haut-parleurs sur la tranche supérieure, touches de volume et micro sur le côté gauche, port USB-C 2.0 et prise jack 3,5 mm en bas, et enfin, tiroir hybride à droite capable d’accueillir deux nano-SIM ou une SIM et une microSD. Une rareté bienvenue à ce niveau de prix, surtout quand la Xiaomi Pad 6 s’en passe totalement.

Petit regret, l’USB-C limité à la norme 2.0 empêche toute sortie vidéo et bride un peu les transferts de fichiers. Rien de dramatique, mais sur un produit aussi complet, on aurait aimé un port plus rapide. Côté résistance, la Poco Pad bénéficie d’une certification IP52, suffisante pour supporter les éclaboussures ou une fine poussière. De quoi l’utiliser sans crainte sur la terrasse ou dans la cuisine, à condition de ne pas la plonger dans l’évier.

L’écran : le vrai atout de cette tablette

C’est en allumant la Poco Pad pour la première fois que l’on comprend à quel point Xiaomi a mis le paquet sur la dalle. Le grand écran LCD de 12,1 pouces s’illumine avec une précision qui surprend pour une tablette à ce prix. Les 2560 x 1600 pixels offrent une netteté exemplaire, chaque icône, chaque lettre semble découpée au scalpel. Le ratio 16:10 s’adapte parfaitement : films, navigation web, lecture de PDF ou bureautique, tout paraît fluide, naturel, sans jamais donner cette impression d’écran trop large ou trop étroit qu’on retrouve parfois ailleurs.

Mais c’est le taux de rafraîchissement de 120 Hz qui change tout. Dès les premiers scrolls, on sent cette sensation de glisse fluide, presque addictive. Les transitions sont nettes, les jeux répondent instantanément, et même la simple navigation dans les menus devient plaisante. On repasse sur un écran 60 Hz, et tout semble soudain saccadé. Certes, toutes les applications ne profitent pas encore de cette fluidité, YouTube, par exemple, reste bloqué à 60 Hz, mais pour la plupart des usages, l’expérience est de haut niveau.

Côté luminosité, Poco annonce 600 nits, et dans les faits, la tablette tient environ 470 nits en usage quotidien. Suffisant pour la plupart des environnements intérieurs, moins convaincant en plein soleil où les reflets se font sentir. L’écran reste brillant, comme souvent, mais les angles de vision sont excellents et la lisibilité reste globalement très correcte.

La colorimétrie est un vrai plaisir pour les yeux : 98 % de sRGB, environ 74 % d’AdobeRGB et DCI-P3. Les couleurs claquent, sans jamais virer au saturé. Les tons chair restent naturels, les bleus et rouges sont équilibrés, les dégradés bien gérés. Pour la retouche photo amateur ou le visionnage de films, le rendu est étonnamment juste. Et le support Dolby Vision vient ajouter une touche de contraste supplémentaire, donnant plus de profondeur aux contenus HDR sur Netflix ou Disney+.

Alors oui, ce n’est pas un OLED, les noirs ne sont pas infinis et les reflets persistent, mais à ce tarif, difficile d’en demander plus. L’écran de la Poco Pad, c’est clairement ce qui la propulse au-dessus de la mêlée dans la catégorie des tablettes à moins de 250 €.

Audio : quatre haut-parleurs qui étonnent

Dès les premières notes, la Poco Pad surprend. On ne s’attendait pas à une telle ampleur sonore sur une tablette de ce prix, et pourtant… Les quatre haut-parleurs, soigneusement répartis sur les tranches, remplissent la pièce d’un son clair et puissant. L’immersion est immédiate. Le support Dolby Atmos fait bien son travail : les dialogues ressortent, les effets sonores se déplacent avec précision, et même les musiques d’ambiance prennent de la profondeur.

Le volume maximal impressionne. On peut facilement regarder un film ou une série sans enceinte externe, même dans un salon. Les médiums sont nets, les aigus filent haut sans agressivité, et les basses forcément limitées par le format réussissent tout de même à se faire sentir. On ne parle pas de graves de cinéma, mais le rendu reste équilibré, maîtrisé, plaisant. Peu de tablettes sous les 250 € peuvent en dire autant.

La tablette adapte d’ailleurs automatiquement la spatialisation selon son orientation. En mode paysage, l’effet panoramique fonctionne à merveille : on sent réellement la stéréo s’élargir. En mode portrait, la scène sonore se resserre un peu, mais sans devenir étouffée. C’est propre, cohérent, et parfaitement calibré pour le multimédia.

Autre détail rare à ce niveau de prix : la prise jack 3,5 mm est toujours là. Un vrai plus pour ceux qui préfèrent le filaire, ou simplement pour brancher un casque sans latence. Pour les autres, le Bluetooth 5.2 assure une connexion stable et rapide avec un casque ou une enceinte. Même en jeu, le décalage entre le son et l’image reste imperceptible.

Seule petite ombre au tableau : l’absence de moteur haptique. Aucun retour tactile lors de la frappe au clavier ou des notifications, ce qui enlève un peu de sensation de “présence” à l’usage. Mais difficile de lui en vouloir à ce prix. Globalement, la Poco Pad livre une prestation sonore étonnamment mature, capable de rivaliser avec des modèles bien plus coûteux.

Performances : un bon équilibre sans éclat

La Poco Pad s’appuie sur le Snapdragon 7s Gen 2, une puce milieu de gamme gravée en 4 nm. Elle est épaulée par 8 Go de RAM LPDDR4X et 256 Go de stockage UFS 2.2. Rien de révolutionnaire sur le papier, mais une configuration cohérente pour une tablette de ce segment.

Au quotidien, l’expérience se montre fluide. L’interface HyperOS 2 glisse sans accroc, les applications se lancent rapidement, et la navigation web reste réactive, même avec plusieurs onglets ouverts. Sur AnTuTu v10, la Poco Pad atteint environ 537 000 points, un score correct mais nettement en dessous des 800 000 points de la Xiaomi Pad 6 équipée du Snapdragon 870. Dans les faits, la différence ne se ressent que sur les usages les plus exigeants comme le jeu 3D ou le rendu vidéo.

Pour les tâches courantes comme la navigation, le streaming, la bureautique ou la retouche photo légère, la tablette ne bronche pas. Google Docs, Excel ou Canva tournent sans ralentissement. Les transitions d’applications restent fluides et le multitâche en écran partagé se gère sans peine.

Côté jeux, le Snapdragon 7s Gen 2 s’en sort honorablement. Les titres 2D ou peu gourmands tels que Stumble Guys ou Clash Royale tournent à 60 fps constants, tandis que des jeux plus ambitieux comme Genshin Impact nécessitent quelques concessions graphiques pour rester stables autour de 30 fps.

Bonne surprise sur la maîtrise thermique : après 20 minutes de test sous stress, aucun signe de throttling. La tablette chauffe légèrement sur le coin supérieur, sans impact sur les performances ni sur le confort d’utilisation.

En somme, la Poco Pad n’a rien d’une bête de course, mais elle délivre une expérience fluide et homogène, parfaitement adaptée à un usage multimédia et productif. Pour 250 €, difficile d’en demander beaucoup plus.

Gaming : une expérience correcte mais pas taillée pour les gros joueurs

La Poco Pad n’a pas été pensée comme une machine de guerre pour le jeu, et cela se ressent face à la Xiaomi Pad 6 plus musclée. Son Snapdragon 7s Gen 2 assure l’essentiel, mais sans briller. Pour les joueurs occasionnels, l’expérience reste pourtant agréable.

Sur BGMI (Battlegrounds Mobile India), la tablette tient 60 FPS stables en mode Smooth avec quelques chutes légères à 55 FPS dans les zones chargées. Rien de dramatique pour des parties détendues, mais les joueurs compétitifs en quête de 90 FPS devront passer leur chemin.

Call of Duty Mobile tourne sans difficulté à 60 FPS en qualité Low, avec un framerate très stable et des variations quasi imperceptibles. En revanche, Warzone Mobile, bien plus gourmand, met rapidement la tablette à genoux : le jeu oscille entre 40 et 50 FPS avec des chutes sous les 30 FPS lors des combats rapprochés.

Le très exigeant Genshin Impact reste jouable. En paramètres bas, la moyenne tourne autour de 55 FPS, sans ralentissements marqués. En qualité élevée, le framerate chute à 45–50 FPS, ce qui reste fluide, mais plus saccadé dans les zones complexes.

Enfin, Wuthering Waves, encore plus gourmand, fait descendre le compteur à 30–35 FPS en mode équilibré, avec des baisses sous les 30 après plusieurs minutes. En réduisant les graphismes, la tablette remonte à 35–50 FPS, mais la stabilité n’est pas parfaite.

La Poco Pad s’adresse aux joueurs occasionnels : elle gère bien les jeux populaires en réglages moyens, chauffe peu et conserve une bonne réactivité tactile. Mais pour du gaming intensif ou compétitif, mieux vaut viser une Xiaomi Pad 6 ou 7, nettement plus à l’aise sur ce terrain.

Connectivité : la liberté de la 5G

C’est ici que la Poco Pad se distingue vraiment. Là où la Xiaomi Pad 6 se limite au Wi-Fi, Poco a fait le choix audacieux d’intégrer la connectivité 5G. La tablette peut accueillir deux cartes nano-SIM, ou une SIM et une carte microSD, offrant ainsi une flexibilité rare dans cette gamme de prix.

Cette option change tout. En déplacement, plus besoin de partager la connexion du smartphone : la tablette se connecte directement au réseau mobile. Pour un étudiant, un professionnel nomade ou un utilisateur qui veut rester joignable sans dépendre du Wi-Fi, c’est un atout considérable. Lors de nos tests, la 5G a montré des débits stables et rapides, suffisants pour le streaming 4K ou le cloud gaming sans coupure.

Le reste de la connectivité est à la hauteur : Wi-Fi 6 pour des transferts rapides et une portée solide, Bluetooth 5.2 pour des connexions sans faille avec claviers, écouteurs et enceintes, et GPS opérationnel pour la navigation. Même les capteurs secondaires comme le gyroscope sont de la partie, un détail qui améliore l’expérience dans les jeux ou les applications de réalité augmentée.

Une tablette qui reste connectée en toutes circonstances, c’est un vrai plus et sur ce point, la Poco Pad prend une nette longueur d’avance sur la concurrence.

Photo et vidéo : juste ce qu’il faut pour dépanner

On le sait, la photo n’a jamais été le point fort des tablettes et la Poco Pad ne fait pas exception. Elle embarque deux capteurs de 8 mégapixels, un à l’avant et un à l’arrière, qui remplissent l’essentiel sans chercher à briller.

Le module arrière suffit pour scanner des documents, capturer un tableau en réunion ou prendre une photo de référence rapide. Mais dès qu’on s’éloigne de ces usages pratiques, les limites apparaissent. Les couleurs manquent de peps, les détails s’évanouissent dès que la lumière faiblit et l’absence de stabilisation rend chaque mouvement perceptible. On retrouve ici un rendu digne d’un smartphone d’entrée de gamme d’il y a plusieurs années.

À l’avant, la caméra frontale fait son travail pour les appels vidéo. En visioconférence sur Zoom, Meet ou Teams, l’image reste claire tant que l’éclairage est correct. Le champ de vision large permet d’intégrer plusieurs visages dans le cadre, ce qui rend l’expérience agréable pour les appels en famille ou les réunions à plusieurs.

Côté vidéo, rien d’extravagant : 1080p à 30 images par seconde sur les deux capteurs. C’est suffisant pour de la visiophonie, mais trop limité pour espérer filmer correctement une scène en mouvement. Sans stabilisation, la moindre marche transforme la séquence en plan tremblant. Bref, c’est fonctionnel mais pas plus, une section photo pensée pour dépanner et non pour créer.

Autonomie : un marathon qui tient la route

Avec sa batterie de 10 000 mAh, la Poco Pad affiche de vraies ambitions en endurance et dans la pratique, elle tient largement ses promesses. Face aux 8 400 mAh de la Xiaomi Pad 6, l’avantage est net.

En usage mixte quotidien, entre navigation web, réseaux sociaux, streaming vidéo en Wi-Fi et quelques sessions de jeu, la tablette tient aisément une journée complète. Les utilisateurs légers peuvent même atteindre deux jours pleins entre deux charges.

En lecture vidéo intensive sur Netflix avec luminosité à 50% et Wi-Fi activé, nous avons dépassé les neuf heures avant extinction, de quoi enchaîner une saison entière de votre série préférée sans stress. En usage très léger, principalement lecture web, e-mails et réseaux sociaux, trois jours d’autonomie deviennent envisageables. Pour une tablette qui passe souvent en veille sur la table du salon, c’est très confortable.

Un détail à noter : plusieurs utilisateurs signalent une chute rapide de la batterie en dessous de 15%. Nous avons observé le même phénomène. Au-dessus de ce seuil, la décharge est linéaire et prévisible, mais sous 15%, les pourcentages défilent plus vite. Rien de dramatique, mais utile à savoir pour éviter les mauvaises surprises.

La charge rapide 33 W permet de récupérer environ 60 % de batterie en une heure et une recharge complète nécessite environ deux heures, ce qui reste raisonnable vu la capacité. Le chargeur fourni fait parfaitement le job. Dommage que la charge sans fil ne soit pas incluse, mais à ce tarif, il est difficile d’exiger la perfection.

Logiciel : HyperOS 2 dans toute sa splendeur

La Poco Pad arrive avec Android 14 habillé par HyperOS 2, l’interface maison de Xiaomi qui remplace définitivement MIUI. Sur les modèles plus récents, Android 15 est de la partie. L’expérience est globalement fluide et pensée pour les grands écrans, avec des fonctionnalités bien calibrées.

L’interface reste épurée et très peu encombrée de bloatware. On trouve WPS Office préinstallé ainsi que l’application Mi Canvas pour le stylet optionnel, mais rien de gênant. Tout se désinstalle ou se désactive facilement. Le multitâche est impressionnant : le mode écran scindé divise l’affichage en deux zones tandis que le mode fenêtre flottante autorise jusqu’à quatre applications simultanées, deux en split-screen et deux en fenêtres flottantes. Rarement nécessaire au quotidien, mais redoutablement pratique quand on en a besoin.

Le dock personnalisable en bas de l’écran, à la manière d’un iPad, permet un accès rapide à vos applications favorites. La gestion des notifications reprend les codes Android tout en ajoutant quelques touches de personnalisation bienvenues. Le déverrouillage facial fonctionne correctement, mais l’absence de lecteur d’empreintes se fait cruellement ressentir. À l’ère où même les smartphones à 150 € proposent un capteur, c’est la plus grosse lacune de cette tablette.

L’écosystème HyperOS offre des fonctionnalités intéressantes pour ceux possédant d’autres appareils Xiaomi : presse-papier partagé, notifications synchronisées, transfert de fichiers simplifié. Pour les utilisateurs multi-équipés, c’est un vrai plus. Xiaomi promet deux années d’évolution Android et trois ans de patches de sécurité, ce qui reste cohérent avec le positionnement tarifaire.

Un regret persiste : pas de mode PC ou équivalent au Samsung DeX. Même avec le clavier officiel Poco Pad Keyboard vendu séparément, la tablette reste en mode Android classique. Pour ceux qui espèrent remplacer un ordinateur portable, ce sera un frein.

Accessoires : un écosystème à compléter

Xiaomi propose plusieurs accessoires estampillés Poco pour accompagner la tablette, tous vendus séparément. Le Poco Smart Pen, autour de 3000 roupies (environ 35 €), est un stylet actif pour la prise de notes et le dessin, compatible avec l’application Mi Canvas. Problème, il est souvent en rupture de stock. Si vous en trouvez un, n’hésitez pas. Le Poco Pad Keyboard, à 2799 roupies (environ 32 €), est un clavier chiclet avec trackpad intégré qui transforme la tablette en laptop de fortune. La frappe reste correcte pour une utilisation occasionnelle.

La housse de protection magnétique protège l’écran et se replie pour servir de support en plusieurs positions, à la manière des Smart Cover d’Apple.

La compatibilité Bluetooth permet également d’utiliser n’importe quel clavier ou souris du marché. Avec le grand écran de 12,1 pouces, l’expérience se rapproche alors de celle d’un petit ordinateur portable, pratique pour travailler ou dessiner confortablement.

Accessoires : un écosystème à compléter

Xiaomi propose plusieurs accessoires estampillés Poco pour accompagner la tablette, tous vendus séparément. Le Poco Smart Pen, autour de 35 €, est un stylet actif pour la prise de notes et le dessin, compatible avec l’application Mi Canvas. Problème, il est souvent en rupture de stock. Si vous en trouvez un, n’hésitez pas. Le Poco Pad Keyboard, à environ 32 €, est un clavier chiclet avec trackpad intégré qui transforme la tablette en laptop de fortune. La frappe reste correcte pour une utilisation occasionnelle.

La housse de protection magnétique protège l’écran et se replie pour servir de support en plusieurs positions, à la manière des Smart Cover d’Apple.

La compatibilité Bluetooth permet également d’utiliser n’importe quel clavier ou souris du marché. Avec le grand écran de 12,1 pouces, l’expérience se rapproche alors de celle d’un petit ordinateur portable, pratique pour travailler ou dessiner confortablement.

Poco Pad vs Xiaomi Pad 6 : le match des sœurs

Ces deux tablettes partagent le même ADN Xiaomi mais s’adressent à des profils légèrement différents. Côté écran, la Poco Pad prend l’avantage avec ses 12,1 pouces contre 11 pouces et une luminosité maximale de 600 nits contre 550 nits sur la Pad 6. Niveau performance, la Xiaomi Pad 6 domine grâce à son Snapdragon 870 qui frôle les 800 000 points sur AnTuTu, contre environ 537 000 pour le Snapdragon 7s Gen 2 de la Poco Pad.

La Poco Pad compense avec 8 Go de RAM contre 6 Go sur la Pad 6 et un stockage de 256 Go avec slot microSD, là où la Pad 6 se limite à 128 Go sans extension. La batterie de 10 000 mAh de la Poco Pad assure également une autonomie plus confortable face aux 8 400 mAh de la Pad 6. La connectivité est un autre point différenciant : 5G intégrée pour la Poco Pad, Wi‑Fi uniquement pour la Pad 6.

Côté prix, les deux modèles se situent autour de 190-200 €, la Pad 6 pouvant descendre à 190 € en promo sur la version 6/128 Go.

En conclusion, les joueurs seront mieux servis par la Pad 6 tandis que ceux qui privilégient l’écran, l’autonomie et la connectivité cellulaire choisiront la Poco Pad. Et si vous hésitez, posez-vous la question : ai-je vraiment besoin de la 5G sur ma tablette ?

Positionnement et concurrence

Avec un prix de départ autour de 190 €, la Poco Pad se positionne comme une alternative sérieuse dans le segment très concurrentiel des tablettes Android milieu de gamme. Elle se place face à la Lenovo IdeaTab et à la Motorola Moto Tab G70, toutes deux proches de la Redmi Pad Pro dont la Poco Pad est une quasi-jumelle, seule la marque change.

Si vous pouvez augmenter légèrement votre budget au-delà de 250 €, la Xiaomi Pad 7 récemment lancée propose de meilleures performances, mais sort du segment tarifaire visé par la Poco Pad. Un point à noter chez les concurrentes Lenovo et Motorola : elles incluent parfois le stylet dans la boîte, alors qu’il faut l’acheter séparément chez Poco et qu’il reste souvent en rupture de stock.

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👍
Les plus

Écran 12,1 pouces 120 Hz lumineux et fluide.

Connectivité 5G sur toutes les versions.

Autonomie généreuse de 10 000 mAh (plusieurs jours d’usage).

Slot microSD pour étendre le stockage.

Quatre haut-parleurs Dolby Atmos convaincants.

8 Go de RAM pour une bonne fluidité.

Finition soignée tout aluminium.

Chargeur 33W fourni dans la boîte.

Prise jack 3,5 mm présente.

Prix ultra-compétitif face à la concurrence.

Support Dolby Vision pour les contenus HDR.

Certification IP52 contre les éclaboussures.

Wi-Fi 6 et Bluetooth 5.2.

👎
Les moins

Performances limitées en gaming exigeant.

Snapdragon 7s Gen 2 moins puissant que le 870 de la Pad 6.

Absence de lecteur d’empreintes digitales.

Capteurs photo et vidéo très basiques (8 MP).

USB-C limité à l’USB 2.0, pas de sortie vidéo.

Pas de mode PC ou équivalent DeX.

Stylet et clavier vendus séparément (et souvent en rupture).

Absence de moteur haptique.

Optimisation logicielle perfectible (refresh rate variable).

Chute de batterie rapide sous 15%.

Écran brillant avec reflets en extérieur.

Luminosité réelle de 470 nits en usage standard.

Verdict : un rapport qualité-prix imparable

⭐ 4,8 / 5 (987)

La Poco Pad ne révolutionne pas le monde des tablettes Android, mais elle coche presque toutes les cases d’un cahier des charges idéal pour un usage familial, étudiant ou multimédia. Son écran de 12,1 pouces en 2,5K à 120 Hz régale les yeux, son autonomie tient plusieurs jours et sa connectivité 5G la distingue de la majorité des tablettes Wi-Fi dans cette gamme de prix.

Bien sûr, des concessions existent. Les performances gaming restent limitées, il n’y a pas de lecteur d’empreintes, les capteurs photo sont anecdotiques, l’USB-C est bridé et aucun mode PC n’est prévu. Mais à moins de 200 €, ces compromis deviennent acceptables et le rapport qualité-prix reste imbattable.

Cette tablette s’adresse avant tout aux étudiants dont les parents cherchent une alternative au smartphone avec connexion cellulaire intégrée, aux amateurs de contenu multimédia qui veulent un grand écran de qualité, aux utilisateurs nomades qui doivent rester connectés partout et aux fans de l’écosystème Xiaomi désireux de compléter leur setup.

Si vous recherchez les meilleures performances gaming, tournez-vous vers la Xiaomi Pad 6, souvent en promotion autour de 190 €, équipée du Snapdragon 870. Si vous voulez le summum de Xiaomi, économisez pour la Pad 7. Mais pour le meilleur compromis entre écran, autonomie, connectivité et prix, la Poco Pad mérite clairement le détour.

Dernier conseil : cette tablette date de mai 2024 et son successeur pourrait bientôt arriver. En patientant un peu, vous pourrez peut-être la trouver sous la barre des 170 € en promotion. À ce prix-là, c’est une véritable affaire.

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