Samsung revient en 2025 avec une version rafraîchie de sa Galaxy Watch Ultra, la montre la plus robuste et ambitieuse de son catalogue. Un an après le lancement initial qui avait fait couler beaucoup d’encre, notamment en raison de ses similitudes avec l’Apple Watch Ultra, la marque coréenne propose cette fois une évolution plus subtile, mais non dénuée de sens.
Après plusieurs semaines d’utilisation intensive entre sorties sportives, nuits de suivi et usage quotidien il est temps de faire le point. Samsung a-t-il corrigé les défauts de la première version ? Cette montre justifie-t-elle son positionnement premium à 699 euros ? Chaque détail compte dans cette itération qui fascine autant qu’elle divise. Au poignet, la Galaxy Watch Ultra 2025 se révèle solide et précise, prête à accompagner ses utilisateurs dans leurs aventures quotidiennes comme dans les défis sportifs les plus exigeants.
Table des matières
Un design inchangé, mais un nouveau souffle esthétique
Dès l’ouverture de la boîte, le constat est clair : Samsung n’a pas bouleversé le design de sa Galaxy Watch Ultra 2025. Le boîtier carré en titane de 47 mm, qui accueille un écran circulaire, reste fidèle à la philosophie « rond dans un carré » inaugurée l’année précédente. Cette signature continue de diviser : certains y voient une audace stylistique, d’autres une inspiration trop proche de l’Apple Watch Ultra. Mais c’est en scrutant les détails qu’on découvre la vraie nouveauté visuelle de cette édition 2025.
Le bracelet orange vif, qui avait tant fait parler en 2024, disparaît au profit d’un élégant bracelet bleu. Ce simple changement cosmétique transforme complètement la perception de la montre. Là où l’orange criait « sport extrême », le bleu impose une polyvalence assumée, plus facile à porter aussi bien pour une sortie sportive que pour une réunion ou un dîner. Et pour ceux qui possédaient déjà la version précédente, bonne nouvelle : les bracelets sont entièrement compatibles, évitant gaspillage et dépenses superflues. Dans un univers tech trop souvent guidé par l’obsolescence programmée, cette interopérabilité mérite d’être saluée.
Pour le reste, Samsung joue la continuité. Même boîtier en titane massif, même triple bouton sur la tranche droite, dont un bouton action personnalisable, et même protubérance pour accueillir une couronne cliquable mais non rotative. Un choix ergonomique qui pourra frustrer ceux qui apprécient la lunette tournante physique comme sur la Watch 8 Classic, mais qui reste fidèle à la philosophie de la Galaxy Watch Ultra : solidité, robustesse et maîtrise des détails.
Une construction taillée pour l’endurance
Avec 94 grammes sur la balance, la Galaxy Watch Ultra 2025 ne cherche pas la légèreté. Chaque gramme est là pour une raison : plaques de titane sur le dessus et le dessous, bracelet large et épais, passant en métal solide. Au premier contact, ce poids impose le respect et traduit une construction sans compromis.
Au poignet, sur un tour de 17 cm, la montre se fait immédiatement sentir. Massive, volumineuse, elle ne conviendra pas aux poignets fins. Le bracelet, bien que robuste, ne suit pas parfaitement la courbe du poignet, laissant un léger espace sur les côtés qui entraîne un léger balancement lors de mouvements brusques. Les premières nuits peuvent sembler inconfortables, surtout pour qui vient d’une montre plus fine, mais après quelques jours d’adaptation, on finit par oublier ce volume, rassuré par la solidité ressentie à chaque mouvement.
Et c’est bien là que réside la force de cette conception : la robustesse. Après deux mois d’utilisation intensive, sport, activités outdoor et même quelques travaux de peinture le boîtier en titane et le verre saphir crystal renforcé restent impeccables. Aucune rayure visible ne vient ternir l’ensemble. La montre respecte la norme militaire MIL-STD-810H, supportant des températures de -20°C à +55°C et des altitudes jusqu’à 9000 mètres.
L’étanchéité certifiée 10 ATM permet une immersion jusqu’à 100 mètres dans des conditions limitées : 10 minutes à 100 mètres ou 1 heure à 1 mètre. La montre est donc idéale pour la natation en piscine ou les éclaboussures, mais les plongeurs réguliers devront se tourner vers d’autres modèles pour des sessions prolongées.
Un détail a toutefois retenu notre attention : après une journée de peinture intensive, une trace s’est logée dans l’interstice microscopique entre le verre et le cadran, difficile à enlever même avec l’ongle. Ce micro-incident questionne la finition pour un produit à 699 euros, mais il n’affecte en rien l’usage quotidien. La Galaxy Watch Ultra reste un exemple de solidité et de durabilité, pensée pour résister aux aventures les plus exigeantes.
L’écran : l’atout maître de la Galaxy Watch Ultra
Si un élément justifie à lui seul l’appellation Ultra, c’est bien l’écran AMOLED de 1,47 pouces. Sa définition de 480 x 480 pixels offre une netteté évidente, mais ce qui frappe réellement, c’est sa luminosité maximale de 3000 nits. Un chiffre qui place la Galaxy Watch Ultra dans une catégorie à part. Pour mettre en perspective, jusqu’en 2024, les meilleures montres connectées plafonnaient à 2000 nits, et la majorité du marché se contentait de 1000 nits.
Cette puissance lumineuse transforme l’expérience d’utilisation en extérieur. Sous un soleil de plomb, lors d’une sortie vélo à midi ou d’un run en pleine après-midi estivale, l’écran reste parfaitement lisible sans aucun effort. Fini de mettre la main en visière ou de plisser les yeux, les données s’affichent avec une clarté cristalline, quelle que soit l’intensité lumineuse ambiante.
La fluidité d’affichage complète ce tableau. Les transitions sont douces, le tactile ultra-réactif, et naviguer dans les menus devient un vrai plaisir. Consulter ses statistiques sportives, répondre à un message ou paramétrer un widget se fait de manière intuitive et agréable. Sans exagérer, c’est probablement l’un des meilleurs écrans jamais vus sur une montre connectée, tous fabricants confondus, et il justifie à lui seul le positionnement premium de la Galaxy Watch Ultra 2025.
One UI Watch 8 : la vraie révolution de 2025
Si l’on observe la montre connectée Galaxy Watch Ultra 2025, le premier réflexe est de comparer la montre à la version 2024. Sur ce plan, peu de changements sautent aux yeux. Mais c’est du côté logiciel que Samsung a concentré ses efforts et là, le résultat est spectaculaire. La montre tourne désormais sous Wear OS 6 avec la surcouche One UI Watch 8, et cette mise à jour constitue, sans conteste, le changement le plus significatif de cette itération.
Dès les premières minutes au poignet, on ressent la différence. L’interface a été entièrement repensée pour plus de clarté et d’efficacité. Le système de widgets, point de friction des anciennes versions, a été complètement remodelé. Fini les écrans saturés où chaque widget prenait toute la place. Désormais, ils sont empilables verticalement, permettant de regrouper plusieurs informations sur un même écran : score d’activité du matin et du soir, données sportives, suivi santé, météo, calendrier, alarmes… Tout est configurable selon ses priorités et son mode de vie. En usage quotidien, cette évolution transforme l’expérience : on a l’impression d’avoir une montre réellement adaptée à son rythme.
Les notifications ont aussi gagné en lisibilité et en ergonomie. Les bulles sont plus agréables, mieux hiérarchisées, et naviguer dans les menus devient fluide et naturel. Ceux qui connaissaient One UI Watch sur les générations précédentes sentiront immédiatement le progrès. Samsung a manifestement écouté ses utilisateurs pour créer une interface plus intuitive, plus cohérente, et visuellement plus moderne.
Au final, cette refonte logicielle change profondément l’usage quotidien de la montre. L’expérience devient plus mature, plus professionnelle, et paradoxalement, plus accessible. C’est une évolution qui, sur le papier, peut sembler incrémentale, mais qui, au poignet et au fil des jours, transforme radicalement la Galaxy Watch Ultra 2025. On ne se contente plus de porter une montre connectée, on interagit avec un véritable compagnon numérique pensé pour accompagner chaque instant de sa journée.
Configuration : le double écueil des applications
Placer la montre connectée Galaxy Watch Ultra 2025 sur son poignet, c’est entrer dans un univers connecté, mais avec quelques embûches. Pour exploiter pleinement la montre, il faut jongler entre deux applications distinctes sur le smartphone : Galaxy Wearable pour la configuration générale, connexion initiale, personnalisation des cadrans et gestion des boutons, et Samsung Health pour tout ce qui touche à la santé, au sport et au bien-être.
Cette séparation se ressent dès la première utilisation. L’appairage prend quelques minutes, suivi du téléchargement des mises à jour système. On comprend la logique de Samsung, qui utilise Galaxy Wearable pour gérer tous ses accessoires, des écouteurs aux tablettes. Mais pour un utilisateur qui ne possède qu’une montre, cette dualité peut paraître lourde et inutilement complexe. On a parfois l’impression de jongler entre deux univers au lieu de profiter d’une expérience fluide et unifiée, comme savent le faire certains concurrents.
La situation se complique encore avec les fonctionnalités avancées. Si la montre est compatible avec tous les smartphones Android, certaines mesures comme la pression artérielle ou l’électrocardiogramme ne fonctionnent qu’avec un appareil Samsung. Pour un utilisateur de Pixel ou d’un autre Android, ces fonctions restent bloquées, limitant l’attrait d’un produit vendu comme polyvalent. L’expérience reste excellente sur le plan matériel et logiciel de base, mais Samsung laisse ici une sensation d’inachevé, une barrière invisible qui rappelle que l’univers Galaxy reste un écosystème assez fermé.
Performance sportive : les algorithmes font la différence
C’est sur le terrain que la Galaxy Watch Ultra 2025 révèle toute l’étendue de ses améliorations. Samsung a retravaillé ses algorithmes et le résultat se sent immédiatement au poignet.
Le GPS double fréquence accroche en quelques secondes, prêt à lancer une activité sans attendre. Mais le vrai progrès se situe dans la précision. Là où le modèle 2024 accusait quelques mètres d’écart en ville à cause des reflets sur les immeubles ou des dénivelés, cette version 2025 réduit l’écart à seulement trois mètres sur cinq kilomètres. Pour vérifier, nous avons croisé les données avec Strava : aucun artifice logiciel, juste une précision quasi parfaite. Que ce soit en pleine campagne, sur piste ou au cœur d’une métropole, chaque mètre compte et les coureurs et cyclistes peuvent désormais analyser leurs performances sans arrière-pensée.
Le capteur cardiaque optique suit la même logique d’excellence. Comparé à la référence Polar H10, la montre affiche un écart d’un seul battement par minute sur dix prises de mesure, même en plein effort. Que la montre soit portée au poignet gauche ou droit, au repos ou en pleine montée de côtes, la fiabilité est impressionnante. Les sportifs qui refusaient jusqu’ici de porter une ceinture thoracique peuvent enfin s’entraîner avec des données fiables et exploitables, gérer leurs zones cardiaques et calibrer l’intensité de leurs séances.
Le suivi d’activité, lui, est complet et pédagogique. Samsung Health propose une infinité de profils sportifs : course à pied, vélo, natation, musculation, multisport pour le triathlon, et même un coach running intégré. Chaque séance peut être paramétrée avec objectifs de distance, de durée, de calories, tours automatiques, intervalles complexes ou même un lièvre virtuel pour maintenir une allure précise. Le guidage vocal ponctue l’effort avec des instructions claires : « Commencez par vous échauffer doucement », « Vous êtes en zone 3 », « Changez de rythme ».
Après l’effort, c’est une véritable mine d’informations qui s’ouvre. Distance, durée, allure, fréquence cardiaque et VO2 max, mais aussi mesures de biomécanique : temps de contact au sol, oscillation verticale, rigidité musculaire, régularité de la foulée… Et Samsung ne s’arrête pas là. L’application analyse ces données et propose des exercices ciblés pour corriger les faiblesses identifiées. Trop d’oscillation verticale ? Trois exercices spécifiques pour la réduire. Rigidité musculaire insuffisante ? Des programmes de sauts et de descentes pour la développer.
La montre va même plus loin en estimant la transpiration évacuée et en recommandant la quantité d’eau à boire pour compenser, jusqu’à près d’un litre après 40 minutes de course intense. Ces détails font la différence pour optimiser la récupération et transformer chaque sortie en un véritable apprentissage. La Galaxy Watch Ultra 2025 n’est plus seulement un outil de mesure, c’est un coach numérique au poignet, capable de guider le sportif vers la progression réelle et mesurable.
Cartographie : le point noir persistant
Malheureusement, tout n’est pas parfait sur la Galaxy Watch Ultra 2025. La cartographie embarquée reste son talon d’Achille. Samsung a opté pour un affichage de routes grises sur fond noir, et le contraste manque cruellement. Même avec un écran capable de 3000 nits, il est difficile de distinguer clairement les détails du tracé, rendant l’expérience frustrante pour une montre pensée pour l’outdoor et le sport extrême.
Le suivi d’itinéraire GPX fonctionne sur le principe : vibrations à chaque changement de direction, alertes si l’on s’écarte du parcours, guidage vocal turn-by-turn. Mais la lisibilité de la carte reste le point faible majeur, surtout lorsque l’on tente de naviguer dans des sentiers techniques ou des zones peu familières. Les applications tierces comme Strava ne font malheureusement pas mieux sur cet écran compact, une limite qui touche l’ensemble de l’écosystème Wear OS.
Pour la navigation urbaine classique, Google Maps sauve un peu la mise. Les cartes sont plus lisibles et permettent de rejoindre un point de départ sans sortir son smartphone, un atout pratique à vélo ou en ville.
Autre bémol pour les sportifs exigeants : la montre ne permet pas de coupler directement des capteurs externes en Bluetooth, comme une ceinture cardiaque ou un capteur de puissance vélo, avec les profils Samsung Health. Il faut passer par des applications tierces téléchargées depuis le Play Store pour contourner cette limitation. Pour une montre qui se revendique Ultra et orientée performance, c’est un handicap notable face à des Garmin, Polar ou Coros qui intègrent ces accessoires nativement. L’expérience reste excellente sur beaucoup de points, mais sur la cartographie et la compatibilité capteurs, Samsung a encore du chemin à parcourir.
Suivi santé : Samsung en position de leader
Au-delà du sport, la Galaxy Watch Ultra 2025 se distingue par son suivi santé, domaine dans lequel Samsung a pris une longueur d’avance sur les autres montres Android. Après plusieurs semaines de tests intensifs, on peut dire que la montre ne se contente pas de mesurer : elle accompagne, conseille et motive.
Le suivi du sommeil est particulièrement impressionnant. Chaque matin, une vibration discrète vous réveille et vous présente un score détaillé avec des conseils personnalisés pour mieux dormir. La montre analyse chaque phase de sommeil, léger, profond ou paradoxal, les mouvements nocturnes, la saturation en oxygène, la température cutanée, la fréquence cardiaque et respiratoire. Mais Samsung ne se limite pas à une nuit isolée : elle évalue la régularité de vos cycles sur plusieurs jours, donnant une vue complète sur votre rythme circadien et la qualité globale de vos nuits.
L’aspect ludique de ce suivi est une vraie réussite. L’application propose des missions quotidiennes pour améliorer progressivement son sommeil : se coucher avant minuit, éviter les écrans 30 minutes avant, maintenir une chambre fraîche. Chaque mission accomplie est validée et votre profil se voit attribuer un animal totem, rendant l’expérience à la fois personnelle et motivante. La montre peut même détecter les apnées du sommeil, un vrai atout médical pour alerter sur un problème potentiel et encourager à consulter un spécialiste. Dormir avec une montre aussi massive demande quelques nuits d’adaptation, mais la qualité et la pertinence des données rendent l’effort largement acceptable.
Le score d’énergie complète cette approche santé. Chaque matin, la montre calcule une note sur 100 basée sur votre sommeil, votre activité récente, le stress et d’autres paramètres physiologiques. Un score élevé indique qu’il est temps de sortir pour une séance intensive, un score faible invite à privilégier récupération et entraînement léger. Cet indicateur aide à mieux planifier ses efforts et éviter le surmenage.
Le point faible vient du fait que ce score reste fixe toute la journée. Contrairement à la Body Battery de Garmin, on ne voit pas en temps réel l’impact d’un effort ou d’un pic de stress. L’évaluation de la journée se base sur la nuit précédente, et il faut attendre le lendemain pour intégrer les nouvelles données. C’est une limitation qui peut dérouter, surtout pour les utilisateurs habitués à un suivi dynamique et réactif, mais le concept global reste puissant et pertinent pour anticiper sa forme et gérer ses performances.
Une batterie de capteurs vertigineuse
La montre connectée Galaxy Watch Ultra 2025 impressionne par la quantité et la diversité de ses capteurs, un véritable concentré de technologie au poignet. On y retrouve la fréquence cardiaque en continu, l’oxygénation sanguine SpO2, la température cutanée, l’ECG, un capteur d’impédance bioélectrique pour la composition corporelle, l’altimètre barométrique, la boussole, le capteur de stress, les indices AGE et antioxydant, ainsi que le suivi du cycle menstruel. Une configuration qui dépasse largement ce que la plupart des concurrents proposent.
La mesure de composition corporelle est particulièrement bluffante. En posant simplement deux doigts sur les boutons latéraux pendant quelques secondes, la montre estime la masse grasse, la masse musculaire et la masse hydrique. Les résultats sont cohérents et reproductibles : par exemple 23,9 kg de muscle, 8,9 kg de graisse, 39,7 kg d’eau, soit 14,1 % de masse grasse. Ce n’est pas un substitut à un DEXA scan ou une impédancemétrie professionnelle, mais c’est un indicateur fiable pour suivre l’évolution de sa condition physique au fil des mois.
Pour la pression artérielle et l’ECG, deux limitations apparaissent. Il faut un smartphone Samsung pour accéder à ces fonctionnalités, et la mesure de la tension nécessite un tensiomètre médical pour calibrer la montre. L’ECG, lui, reste simple à utiliser : il suffit de rester immobile cinq à dix minutes, sans calibration médicale. Une approche plus accessible que beaucoup de solutions concurrentes.
Les indices AGE et antioxydant restent plus flous. Leur interprétation et les actions concrètes à mener sont peu claires, même avec la documentation fournie. On sent que Samsung a multiplié les capteurs avec ambition, mais sans toujours fournir un accompagnement pédagogique adapté.
Pour compléter le tableau santé, l’application propose des exercices de respiration guidée, un journal d’humeur quotidien et des contenus de relaxation. Cette approche holistique, qui ne se limite pas à la collecte de données mais accompagne réellement l’utilisateur, distingue Samsung d’une concurrence souvent plus passive. La Galaxy Watch Ultra ne se contente pas de mesurer : elle conseille, guide et motive, et c’est ce qui transforme l’expérience au quotidien.
Autonomie : l’éternel talon d’Achille
Si un point cristallise les frustrations autour de la Galaxy Watch Ultra 2025, c’est bien l’autonomie. Avec sa batterie de 590 mAh, la plus grosse de la gamme Samsung, 60 % plus puissante que les Watch 8 classiques, la montre peine encore à dépasser deux à trois jours en usage normal.
Les chiffres officiels annoncent 80 heures avec l’extinction automatique de l’écran, 60 heures en mode always-on et 100 heures en mode économie drastique. En usage GPS, Samsung promet jusqu’à 48 heures. Sur le terrain, la réalité est plus pragmatique. Après une nuit de suivi du sommeil, 40 minutes de course GPS le matin et 1h20 de vélo l’après-midi, avec notifications actives et écran en luminosité adaptative, la montre est tombée de 100 % à 8 % en seulement 36 heures. Sans GPS intensif, on peut espérer 2 à 3 jours maximum avec l’écran éteint ou 2 jours en mode always-on.
Après seulement 11 heures d’usage, la batterie était déjà à 64 %. À 19 heures, après la deuxième session GPS, il ne restait plus que 31 %. La consommation lors des activités sportives est clairement importante. Il faut noter que c’est une amélioration par rapport au modèle 2024, qui tenait à peine deux jours. L’optimisation de One UI Watch 8 permet désormais de tenir un peu plus de deux jours, avec encore 30 % de batterie restante.
Mais pour une montre estampillée « Ultra », face aux Garmin, Coros ou Suunto, ce n’est pas suffisant. Ces dernières tiennent facilement 7 à 10 jours, certaines plusieurs semaines en usage modéré. Les ultra-trailers, randonneurs multi-jours et aventuriers extrêmes ne pourront pas compter sur cette montre pour une autonomie prolongée. Elle reste adaptée aux sportifs réguliers pratiquant des séances de quelques heures, pas aux expéditions de plusieurs jours en autonomie.
La charge n’est pas miraculeuse non plus. Avec un chargeur standard, il faut compter 1h à 1h30 pour une charge complète, et même avec un chargeur rapide, la différence reste limitée : 43 minutes pour passer de 64 % à 100 %. Après une douche de 12 minutes sur son socle, on récupère seulement 4 % de batterie. Le mode économie d’énergie permet d’étirer l’autonomie, mais au prix de fonctionnalités fortement réduites : notifications limitées, pas de mesure continue du rythme cardiaque. À 5 % de batterie, la montre passe en mode « watch only », ne conservant que l’affichage de l’heure et perdant toutes ses fonctions connectées.
En résumé, l’autonomie reste le principal point faible de cette Galaxy Watch Ultra. Samsung a progressé, mais elle ne rivalise pas encore avec les ténors de l’outdoor et reste un choix pour un usage sportif quotidien plutôt que pour l’aventure extrême.
Applications et assistants vocaux
Avec la Galaxy Watch Ultra 2025, Samsung mise sur l’ouverture de Wear OS pour offrir un écosystème riche et flexible. Le Google Play Store est directement accessible depuis la montre, permettant d’installer des applications tierces : Strava et Komoot pour les itinéraires outdoor, Deezer et Spotify pour la musique, et bien d’autres encore. C’est là l’avantage fondamental de Wear OS face aux systèmes propriétaires : une compatibilité universelle avec l’écosystème Android qui donne une liberté presque totale dans le choix des apps.
Les assistants vocaux font également partie de l’expérience. On retrouve Bixby, l’assistant maison de Samsung, assez limité et perfectible, mais surtout Google Gemini, qui impressionne par sa précision. La reconnaissance vocale en français est remarquable, même pour des phrases complexes. Pour des commandes simples comme « quelle heure est-il » ou « lance un chrono de 5 minutes », tout fonctionne parfaitement. Pour des requêtes plus contextuelles, comme trouver un restaurant à proximité, la montre peut parfois se montrer hésitante. Néanmoins, pour comprendre et exécuter correctement le français, Gemini fait un sans-faute, rendant l’usage quotidien fluide et intuitif.
L’intégration de ces assistants et l’accès aux applications tierces illustrent bien la force de Wear OS : une montre connectée qui s’adapte à vos besoins plutôt que de vous enfermer dans un écosystème fermé. C’est un vrai plus pour ceux qui veulent allier sport, navigation et vie connectée au poignet.
Paiement sans contact : la commodité au poignet
Ce qui m’a frappé dès les premières utilisations, c’est la fluidité du paiement sans contact avec la Galaxy Watch Ultra 2025. Google Wallet est intégré nativement, et honnêtement, ça change la vie. Vous levez le poignet pour regarder l’heure, et hop, la carte bancaire est déjà prête. Il ne reste plus qu’à approcher la montre du terminal, et la transaction se fait quasi instantanément. Rien à sortir du sac, rien à fouiller dans les poches, c’est ultra-pratique pour le café du matin ou une course rapide après le boulot.
J’ai testé aussi Samsung Pay, mais clairement, pour nous en France, ce n’est pas la même fluidité ni la compatibilité universelle. Avec Google Wallet, c’est simple, rapide et fiable. Franchement, ce genre de fonctionnalité transforme la montre du simple accessoire sportif en véritable assistant du quotidien. On prend l’habitude si vite qu’on ne s’imagine plus sortir sans elle.
Fonction SOS : sécurité renforcée
Dès qu’on découvre la fonction SOS de la Galaxy Watch Ultra 2025, on ressent immédiatement un vrai sentiment de sécurité. Un appui long sur le bouton action et la montre déclenche une sirène d’urgence de 86 décibels, assez puissante pour se faire entendre à 100 mètres selon Samsung. Mais ce n’est pas tout : elle peut également composer automatiquement le 112, le numéro d’urgence européen.
Je l’ai testée en simulation, et l’effet est saisissant : la vibration, le son strident, et le potentiel appel d’urgence offrent un vrai sentiment de protection. Pour ceux qui partent seuls en trail, en montagne ou en randonnée, c’est une assurance supplémentaire, presque invisible mais incroyablement rassurante. Et même si, bien sûr, on espère ne jamais devoir l’activer pour de vrai, savoir qu’elle est là change complètement la manière d’aborder l’aventure.
Une journée type avec la Galaxy Watch Ultra
Pour vraiment comprendre ce que la Galaxy Watch Ultra 2025 apporte, il faut la suivre tout au long d’une journée complète.
On commence la veille au soir : 23h, la montre est débranchée à 100% de batterie, réveil configuré pour le lendemain. Le matin, 7h30, la vibration du réveil est suffisamment puissante pour réveiller sans déranger le partenaire. À l’écran s’affichent le score de sommeil de la nuit, la répartition des phases, la température cutanée moyenne et l’oxygénation sanguine. Un animal totem apparaît selon le profil de sommeil, accompagné de conseils personnalisés pour améliorer la nuit suivante. Le score d’énergie pour la journée s’affiche à 69/100, suggérant une séance modérée plutôt qu’intensive. Les missions quotidiennes de sommeil sont cochées ou non selon ce qui a été respecté.
À 9h, départ pour une session de course programmée dans Samsung Health. Le programme « Courir 10 km en 8 semaines » commence : 5 minutes d’échauffement, 30 minutes à 8 km/h et 5 minutes de récupération. Le GPS accroche en quelques secondes et l’écran ultra-lumineux AMOLED reste parfaitement lisible en plein soleil. La voix guide l’utilisateur : « Commencez par vous échauffer doucement ». Les champs de données affichent temps écoulé, distance, allure instantanée, fréquence cardiaque, zone cardiaque et dénivelé. Même avec 7 champs par écran, tout reste lisible grâce à la qualité de l’écran.
À 9h40, retour après 5,34 km en 39 minutes, allure moyenne 7:18/km, pointe à 4:54/km, fréquence cardiaque max 187 bpm pour une moyenne de 157 bpm. La montre fournit des mesures avancées : asymétrie correcte, temps de contact au sol bon, oscillation verticale et rigidité à améliorer. L’application propose des exercices spécifiques pour corriger ces points faibles. La transpiration est estimée à 561 ml, et la montre recommande de boire 841 ml d’eau.
À 10h, la batterie est à 64%, après seulement 11 heures incluant une nuit de sommeil et 40 minutes de GPS. Une douche rapide à 10h15 ne récupère que 4% de batterie après 12 minutes de charge sur le socle.
Au bureau à 11h30, la montre filtre les notifications, laissant passer uniquement les appels et messages importants. Galaxy AI propose des réponses rapides contextuelles, ce qui permet de laisser le smartphone dans le sac sans perdre d’informations essentielles. À 12h30, paiement du déjeuner avec Google Wallet, directement depuis le poignet, pratique et fluide.
À 14h, sortie vélo avec un parcours GPX transféré sur la montre. Pour rejoindre le départ, Google Maps guide directement via la montre. Une fois sur le parcours, la carte locale indique le tracé à suivre avec vibrations et alertes visuelles ou sonores en cas d’écart. Après 1h20 de vélo et 22 km, retour à la maison : l’écran est resté allumé en pleine luminosité tout le trajet, très lisible mais énergivore.
À 19h, point batterie : 31% après 2 heures de GPS cumulées. Pour une montre « Ultra », c’est clairement insuffisant pour une utilisation prolongée. À 19h30, mesure de composition corporelle : 23,9 kg de muscle, 8,9 kg de graisse, 39,7 kg d’eau, IMC 20,6. L’application propose des conseils pour améliorer ces métriques. Le suivi santé de la journée affiche fréquence cardiaque, stress, pas effectués, calories brûlées, avec une présentation claire et détaillée.
À 23h, retour au lit et suivi automatique du sommeil. La montre est encombrante au départ, mais après quelques nuits, on s’y habitue. Le lendemain 11h17, il ne reste plus que 8% de batterie. En 36 heures avec deux sessions GPS, la Galaxy Watch Ultra est à bout de souffle. Pour une montre qualifiée « Ultra », c’est décevant. Une Galaxy Watch 7 standard aurait tenu légèrement moins longtemps, et une Garmin aurait encore 70% de batterie restante.
Cette journée illustre parfaitement les forces et faiblesses de la montre : capteurs précis, suivi santé complet, écran lumineux et lisible, mais une autonomie limitée qui restreint fortement son usage pour les aventuriers extrêmes ou les longues sessions GPS.
Copie de l’Apple Watch Ultra ? Démêlons le vrai du faux
Depuis son lancement, la Galaxy Watch Ultra se retrouve souvent accusée de copier l’Apple Watch Ultra. On va passer ça au crible pour séparer le factuel du buzz.
Le bracelet orange fluo : c’est vrai qu’Apple l’a popularisé sur sa Watch Ultra, mais le fluo, ça existe dans le milieu des montres de plongée depuis des décennies pour la visibilité en mer. Samsung n’a rien inventé, Apple non plus. Et pour la version 2025, exit l’orange, place au bleu : preuve que ce n’était pas un choix identitaire mais purement esthétique.
Le bouton action : oui, Samsung reprend le nom et l’idée d’un bouton latéral personnalisable, et oui la couleur orange rappelle l’Apple Watch. Mais au-delà du nom, c’est juste un raccourci configurable, une fonction présente sur de nombreuses montres sportives depuis longtemps. On peut critiquer le choix du nom, mais ce n’est pas du plagiat fonctionnel.
Le design carré : ici, c’est plus logique qu’inspiré par Apple. Un boîtier rond gaspille de l’espace interne, surtout quand il faut loger une grosse batterie et des composants volumineux. Garmin, Huawei, Amazfit et d’autres font pareil. Samsung, elle, conserve un écran rond dans ce boîtier carré, fidèle à l’ADN Galaxy Watch.
Le terme « Ultra » : Apple ne l’a pas inventé. Des dizaines de produits premium l’utilisent dans tous les secteurs. Et sur le terrain, aucune des deux montres n’est vraiment faite pour les ultra-sportifs : 2-3 jours pour Samsung, 36-48h pour Apple en usage intensif. Les vrais ultra-trailers se tournent vers Garmin, Coros ou Suunto pour l’autonomie longue durée.
Au final, oui, il y a quelques similitudes marketing et esthétiques, mais fondamentalement, ce sont deux montres différentes. L’Apple Watch Ultra est iOS-first avec ses forces propres, tandis que la Galaxy Watch Ultra brille sur Android grâce à Wear OS et sa compatibilité logicielle. Dire que Samsung a fait une « copie conforme » est clairement exagéré.
Pour qui cette Galaxy Watch Ultra est-elle vraiment faite ?
Après plusieurs semaines d’utilisation intensive, un constat s’impose : cette montre est excellente, mais elle n’est pas pour tout le monde. Son positionnement est paradoxal, coincé entre ambitions ultra-sportives et réalité de smartwatch polyvalente.
Elle est parfaite pour vous si…
Vous cherchez une montre ultra-résistante pour vos activités outdoor régulières. Le boîtier en titane, le verre saphir renforcé et la certification militaire vous offrent une tranquillité d’esprit totale. Vous pouvez l’oublier au poignet sans craindre les chocs, rayures ou immersions.
Vous faites beaucoup de sport en extérieur (vélo, course, randonnée) et l’écran ultra-lumineux est une priorité absolue. Les 3000 nits de la Galaxy Watch Ultra offrent une lisibilité inégalée en plein soleil. Vous ne plisserez plus les yeux pour consulter vos stats en plein midi d’été.
Vous êtes déjà dans l’écosystème Samsung et cherchez la meilleure intégration possible avec votre smartphone Galaxy, vos écouteurs Galaxy Buds, votre tablette. L’écosystème fonctionne remarquablement bien ensemble, avec des fonctionnalités exclusives (ECG, tension artérielle) et une connexion fluide via SmartThings avec vos appareils domestiques connectés.
Vous voulez un suivi santé de pointe avec coaching personnalisé. Samsung propose l’un des suivis les plus complets et pédagogiques du marché : sommeil détaillé, composition corporelle, score d’énergie, exercices correctifs pour la course… Ce n’est pas juste de la mesure passive, c’est un accompagnement actif vers la progression.
Vous pratiquez le sport régulièrement (plusieurs fois par semaine) avec des séances de 1 à 3 heures, mais vous n’êtes pas un ultra-trailer ou triathlète qui part plusieurs jours en autonomie. L’autonomie de 2-3 jours suffit pour cet usage, et la polyvalence smartwatch est un vrai plus au quotidien.
Vous appréciez la polyvalence de Wear OS : Google Maps au poignet, Play Store pour installer ce que vous voulez, Google Wallet pour payer, Gemini pour l’assistance vocale… Cette ouverture est impossible sur les montres sportives aux systèmes fermés.
Elle n’est PAS faite pour vous si…
Vous avez un poignet fin (moins de 16 cm). Avec ses 47 mm de boîtier et ses 94 grammes, la Galaxy Watch Ultra est massive. Elle ne sera pas confortable et dépassera probablement de votre poignet de façon inélégante.
L’autonomie est votre critère numéro un. Si vous faites des trails de plusieurs jours, des randonnées en montagne de 3-4 jours, des ultras de plus de 12 heures, ou simplement si vous détestez recharger votre montre tous les deux jours, passez votre chemin. Une Garmin Fenix, Enduro, ou une Coros Apex/Vertix offriront 7 à 20 jours d’autonomie.
Vous cherchez une montre discrète et légère pour dormir confortablement. La Galaxy Watch 7 ou Watch 8 standard (30 grammes contre 94) sera infiniment plus agréable, tout en offrant 80% des mêmes fonctionnalités.
Vous n’avez pas de smartphone Samsung et voulez accéder à toutes les fonctions. Avec un autre Android, vous perdez l’ECG et la mesure de tension artérielle. Avec un iPhone, c’est tout simplement incompatible. À ce tarif, autant avoir accès à l’intégralité des fonctionnalités.
La cartographie embarquée est essentielle à vos activités. Les cartes de la Galaxy Watch Ultra sont franchement mauvaises, illisibles même avec 3000 nits. Si vous faites de la randonnée en montagne avec navigation complexe, une Garmin avec vraies cartes topographiques sera indispensable.
Vous voulez coupler des capteurs externes (ceinture cardio, capteur de puissance vélo) directement avec l’application Samsung Health. C’est impossible nativement, il faut passer par des apps tierces. Pour un usage sportif exigeant avec accessoires, les Garmin/Polar/Suunto restent supérieures.
Le rapport qualité-prix est votre priorité. À 699€, la Galaxy Watch Ultra est chère, surtout quand la Watch 7 (désormais à 150-200€) ou la Watch 8 standard (380€) offrent 80-90% des mêmes spécifications avec juste un boîtier moins robuste.
Comparaison avec la gamme Galaxy Watch 2025
En 2025, Samsung propose une gamme complète qui s’étend de la montre accessible à la montre extrême, et choisir son modèle revient à définir ses priorités.
La Galaxy Watch 7, héritière de 2024, reste disponible autour de 150-200 €. Elle partage avec la Watch 8 le même processeur Exynos W1000, les mêmes capteurs bioactifs et le même Wear OS avec One UI, qui bénéficiera bientôt de la mise à jour vers la version 8. Ses limites ? Un design un peu plus épais, moins moderne, et 32 Go de stockage seulement contre 64 Go sur certains modèles 2025. Pour 200 €, elle couvre largement 80 % des besoins, un excellent rapport qualité-prix.
La Galaxy Watch 8 standard, à 380 € en version Bluetooth (40 ou 44 mm), représente le choix le plus équilibré. Son boîtier en aluminium très léger (30 g), son design moderne, son écran AMOLED de 3000 nits et tous les capteurs santé la rendent confortable jour et nuit. Son autonomie reste autour de 2 jours, identique aux autres modèles, mais sa polyvalence et son confort en font le meilleur choix pour 90 % des utilisateurs.
La Galaxy Watch 8 Classic, à 580 € en 46 mm, mise sur l’élégance et la tradition. Son boîtier en acier inoxydable plus lourd, la lunette rotative physique très plaisante à utiliser et un bouton supplémentaire séduisent les amateurs de montres classiques. L’écran est légèrement plus petit (1,3″ contre 1,47″ sur la 44 mm standard), mais la batterie légèrement plus grosse (445 mAh) offre une autonomie 10 à 15 % supérieure. Avec 64 Go de stockage, c’est le choix pour ceux qui veulent une présence élégante au poignet tout en conservant toutes les fonctions connectées.
La Galaxy Watch Ultra, à 699 € en 47 mm avec LTE incluse, pousse tous les curseurs au maximum. Boîtier titane ultra-robuste, écran 1,5″, verre saphir renforcé, batterie 590 mAh, certification militaire, étanchéité 10 ATM, trois boutons physiques et sirène SOS de 86 dB : tout est pensé pour la robustesse et l’outdoor. L’autonomie peut atteindre 3 à 4 jours, soit 60 % de mieux que les autres modèles, mais reste inférieure à celle des montres outdoor dédiées. Cette montre s’adresse à ceux qui veulent un produit résistant au quotidien et lors des activités extrêmes, et qui ont le budget pour.
En résumé, votre choix dépend de vos priorités : budget serré = Watch 7, polyvalence et confort = Watch 8 standard 44 mm, élégance et tradition = Watch 8 Classic, robustesse extrême et outdoor = Watch Ultra.
✔ L’écran exceptionnel de 3000 nits, le meilleur du marché.
✔ Construction en titane ultra-robuste avec certification militaire.
✔ Précision GPS et cardio remarquable, au niveau des meilleures.
✔ Suivi santé très complet avec coaching personnalisé réellement utile.
✔ One UI Watch 8 fluide, moderne et ergonomique.
✔ Écosystème Wear OS ouvert et polyvalent (apps, paiement, assistant).
✔ Amélioration sensible de l’autonomie vs 2024 (+20-30%).
✖ Autonomie de 2-3 jours insuffisante pour une montre « Ultra ».
✖ Charge lente (1h30 pour charge complète).
✖ Cartographie embarquée inutilisable (manque de contraste).
✖ Volume et poids conséquents (94g, ne convient pas à tous).
✖ Double application obligatoire (Wearable + Health).
✖ Certaines fonctions réservées aux smartphones Samsung (ECG, tension).
✖ Impossible de coupler des capteurs externes Bluetooth nativement.
✖ Prix élevé (699€) face à la Watch 7 (200€) ou Watch 8 (380€).
Conclusion du test
La Samsung Galaxy Watch Ultra 2025 est une montre qui ne laisse pas indifférent. Elle frappe fort sur le plan technique : titane, verre saphir, écran AMOLED à 3000 nits, capteurs GPS et cardio ultra-précis, suivi santé parmi les plus complets sur Android. On sent le soin apporté à chaque détail, chaque interaction, chaque notification. C’est clairement une montre premium, pensée pour l’utilisateur exigeant.
Mais son positionnement est paradoxal. Elle se rêve ultra-sportive et robuste, prête pour l’outdoor extrême… sauf que son autonomie de 2-3 jours ne suit pas. Les vrais ultra-trailers et aventuriers multi-jours devront se tourner vers Garmin, Coros ou Suunto. En revanche, pour un usage sportif régulier, quelques sorties par semaine, ou tout simplement pour profiter d’un suivi santé de pointe et d’un écosystème Android ouvert, elle excelle.
Les améliorations par rapport à 2024 sont incrémentales mais concrètes : GPS plus précis, capteur cardio quasi parfait, One UI Watch 8 plus fluide, autonomie légèrement meilleure. L’écran reste un bijou de lisibilité, même en plein soleil, et la construction inspire confiance.
Les défauts, eux, sont toujours présents : autonomie encore limitée, charge lente, cartographie médiocre, dépendance à un smartphone Samsung pour certaines fonctions, poids conséquent, et prix élevé. Ce n’est pas une montre pour tous, mais pour ceux qui acceptent ces compromis, elle offre une expérience hautement satisfaisante.
En résumé, la Galaxy Watch Ultra 2025 brille dans l’entre-deux : trop smartwatch pour les ultra-sportifs, trop sportive pour les amateurs de montre simple, mais parfaite pour le sportif régulier technophile qui veut le meilleur suivi santé et une montre solide au poignet.
Pour qui ? Ceux qui veulent robustesse, écran exceptionnel et suivi santé avancé dans l’écosystème Samsung, acceptant de recharger tous les 2-3 jours.
À éviter si… Vous cherchez une autonomie longue durée, un poignet fin, une montre discrète, ou que vous n’avez pas de Samsung.
C’est une montre qui a une personnalité, et même avec ses limites, elle mérite largement d’être dans le top des montres Android de 2025.
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