XGIMI n’y va pas par quatre chemins avec son MoGo 4 Laser. Le constructeur chinois, déjà reconnu pour ses projecteurs nomades ingénieux, change ici de dimension. Après plusieurs itérations prudentes de sa gamme MoGo, la marque passe la vitesse supérieure : fini le LED, place à une source lumineuse triple laser, une technologie jusqu’ici réservée à ses modèles premium de la série Horizon.
Ce nouveau MoGo 4 Laser ne se contente donc pas d’être une simple évolution, mais une vraie rupture technologique. Imaginez un projecteur de la taille d’une canette capable d’afficher une image d’une clarté et d’une puissance autrefois réservées aux mastodontes du salon. C’est la promesse que XGIMI avance avec assurance.
Pour vérifier si cette ambition se traduit dans la réalité, nous avons vivre avec ce projecteur plusieurs semaines, dans toutes les situations possibles : films dans le salon, séries sous la couette, présentations improvisées dans la cuisine, et même séances de cinéma en plein air. Un test complet, vécu comme au quotidien, pour savoir si le MoGo 4 Laser n’est pas seulement une prouesse technique, mais le nouveau standard du projecteur portable.
Table des matières
Un design compact repensé avec intelligence
Le moment où l’on déballe le XGIMI MoGo 4 Laser donne tout de suite le ton. On sent que la marque a voulu marquer une vraie rupture avec ses anciens modèles. Le format cylindrique reste, mais tout a été revu. La couleur champagne du MoGo 3 a disparu au profit d’un gris métallique élégant, plus mature, presque industriel. On a vraiment l’impression de tenir un petit bijou technologique entre les mains. Le projecteur est minuscule, à peine vingt centimètres de haut, et pourtant il inspire confiance. Il tient parfaitement dans la paume, léger, dense, bien équilibré. On le pose, on le déplace, on le glisse dans un sac sans y penser. Il y a quelque chose de satisfaisant à le manipuler, comme un objet qu’on aurait envie d’utiliser juste pour le plaisir.
Et puis il y a ce socle. XGIMI a complètement repensé la mécanique du support, et ça change tout. Le pied peut maintenant tourner sur lui-même et surtout s’incliner jusqu’à viser le plafond. La première fois qu’on le fait, on se rend compte à quel point c’est pratique. Pas besoin de caler le projecteur sur un livre ou une boîte. On l’incline, on appuie sur lecture et l’image se cale parfaitement. On se retrouve à regarder un film allongé, les yeux fixés sur le plafond, sans aucune distorsion. C’est simple, c’est fluide, c’est exactement ce qu’on attend d’un appareil pensé pour la vie de tous les jours.
La grille métallique qui entoure le corps cache des haut-parleurs Harman Kardon. C’est la première fois que XGIMI les intègre directement dans la structure, et le résultat est bluffant. Le son est clair, ample, bien réparti, sans que la base ait besoin d’être volumineuse. Le MoGo 4 Laser garde une silhouette fine tout en gagnant en puissance audio. À l’arrière, on découvre une connectique enfin à la hauteur. Un vrai port HDMI remplace le minuscule micro-HDMI du modèle précédent. Un port USB-A et une alimentation USB-C complètent l’ensemble, et ce dernier détail change tout. Pouvoir alimenter le projecteur avec une simple batterie externe ouvre la porte à des projections partout, sans dépendre d’une prise secteur.
Et puis il y a cette attention au confort d’usage. XGIMI livre deux télécommandes. La première, rétroéclairée, inspire immédiatement confiance. Les touches s’illuminent dans le noir, le microphone permet d’appeler Google Assistant, et les raccourcis vers Netflix, YouTube ou Prime Video tombent sous le pouce. La seconde est minuscule, légère, et fonctionne en infrarouge. On la glisse dans une poche, parfaite pour un voyage. On se surprend à l’utiliser sans même y penser, comme un réflexe. Le MoGo 4 Laser donne cette impression rare d’un objet qui a été conçu avec soin, testé dans la vraie vie, et pensé pour être à la fois beau, pratique et incroyablement agréable à utiliser.
Le trépied Power Base Stand, un accessoire qui change tout
C’est en découvrant le Power Base Stand que l’on comprend à quel point XGIMI a réfléchi à l’écosystème de son MoGo 4 Laser. À première vue, ce trépied semble classique. Élégant, en métal brossé, il se déploie jusqu’à environ soixante-huit centimètres de hauteur, avec cette sensation de solidité rassurante dès qu’on le prend en main. Il se fixe au projecteur grâce à un pas de vis standard d’un quart de pouce, comme sur un appareil photo. Mais le vrai tour de magie est ailleurs.
Sous cette apparente simplicité se cache une batterie intégrée de 20 000 mAh. Et pas une batterie ordinaire : elle se connecte magnétiquement au projecteur, sans le moindre câble. On pose simplement le MoGo 4 Laser dessus et la connexion s’établit aussitôt. C’est fluide, élégant, et surtout terriblement pratique. On réalise alors qu’on vient de doubler l’autonomie du projecteur, qui peut désormais tenir environ cinq heures en mode éco. Une session de film en plein air, une soirée entière sur une terrasse ou même une présentation improvisée deviennent possibles sans chercher la moindre prise de courant.
Ce trépied n’est pas qu’un support : c’est une véritable station d’alimentation mobile. Il intègre deux ports USB-C, l’un pour recharger sa propre batterie, l’autre pour alimenter un smartphone ou un autre appareil. On se retrouve à charger son téléphone pendant que le projecteur diffuse un film, le tout avec un seul accessoire discret. C’est exactement ce genre de détail qui fait la différence entre un bon produit et une expérience vraiment aboutie. Avec le Power Base Stand, XGIMI transforme un simple projecteur portable en un système autonome, pensé pour suivre l’utilisateur partout, sans contrainte.
Triple laser, le grand saut technologique
C’est ici que le MoGo 4 Laser justifie pleinement son nom. XGIMI ne s’est pas contenté d’un simple lifting esthétique : la vraie révolution est à l’intérieur. Pour la première fois sur un modèle portable de la marque, la source lumineuse LED disparaît au profit d’un système triple laser. Une technologie jusqu’ici réservée aux projecteurs haut de gamme de la série Horizon, que l’on retrouve désormais miniaturisée dans ce petit cylindre. Sur le papier, c’est une promesse ambitieuse : plus de luminosité, un contraste plus marqué et des couleurs capables de rivaliser avec des modèles bien plus imposants.
Dès les premières projections, on sent qu’il se passe quelque chose. L’image semble plus vive, plus dense, presque plus “cinématographique”. Sur le papier, XGIMI annonce 550 lumens ISO, soit une centaine de plus que la version LED. Dans la pratique, les mesures sont plus nuancées : autour de 410 lumens réels après calibration, à peine une trentaine de plus que le MoGo 4 classique. Ce n’est pas le saut lumineux espéré, et le projecteur ne devient pas miraculeusement utilisable en pleine journée. Mais dans une pièce tamisée, l’équilibre entre puissance et rendu reste remarquable. Le laser n’apporte peut-être pas la claque attendue sur la luminosité, mais il change profondément la nature de l’image.
Là où la différence devient indiscutable, c’est sur la colorimétrie. Le MoGo 4 Laser couvre 110 % de l’espace colorimétrique BT.2020, un chiffre impressionnant pour un projecteur aussi compact. À l’œil nu, le résultat saute immédiatement : les couleurs gagnent en éclat, sans jamais basculer dans la caricature. Les rouges sont plus profonds, les bleus plus nuancés, les verts plus naturels. Sur un film d’animation ou un jeu coloré, la scène prend vie, avec une intensité et une richesse que le modèle LED ne pouvait pas approcher. Même la caméra, lors des tests, a parfois eu du mal à suivre la justesse du spectre, tirant légèrement vers le rouge tant le faisceau laser est précis.
Le contraste, lui, marque un vrai tournant. Avec un ratio mesuré autour de 735:1 après calibration, et jusqu’à 950:1 en mode jeu, le MoGo 4 Laser double littéralement les performances de son prédécesseur. Le résultat se voit immédiatement à l’écran. Dans un film sombre comme The Dark Knight, les détails qu’on perdait autrefois dans une bouillie de gris réapparaissent. On distingue enfin les silhouettes dans la pénombre, les textures des murs, les reflets sur le cuir du costume de Batman. On n’est pas encore au niveau d’un projecteur à focale courte haut de gamme, mais pour un appareil de poche, la progression est spectaculaire.
Ce triple laser ne fait donc pas qu’améliorer la fiche technique : il transforme la manière dont on perçoit l’image. Le MoGo 4 Laser franchit ici une frontière symbolique. Il n’est plus seulement un projecteur portable, il devient une véritable expérience visuelle miniature, capable d’apporter la magie du grand écran n’importe où.
Calibration et qualité d’image, entre promesses et réalité
C’est en plongeant dans les réglages du XGIMI MoGo 4 Laser que l’on comprend le soin avec lequel la marque a travaillé la restitution visuelle. Dès les premières projections, plusieurs modes d’image sont proposés : Standard, Film, Jeux et Utilisateur. Très vite, on se rend compte que le mode Film offre le meilleur équilibre. Les couleurs sont douces, la lumière bien dosée, et même si la température de couleur tourne autour de 7700 Kelvin, un peu plus froide que la norme cinéma de 6500 Kelvin le rendu reste agréable à l’œil. Pour les puristes, il suffira de passer par les réglages manuels pour corriger cela.
Et c’est là que XGIMI surprend vraiment. Le MoGo 4 Laser offre des options de calibration que l’on ne s’attend pas à trouver sur un projecteur portable. On peut ajuster finement la balance des blancs, la température de couleur, le gamma et même les composantes RGB une à une. En prenant le temps de calibrer, on obtient des résultats remarquables. Après plusieurs sessions de tests, nous avons mesuré un Delta E inférieur à 1 pour les gris, environ 1,5 pour les blancs et autour de 3,3 pour les couleurs. Ces chiffres le placent au sommet de sa catégorie. La température de couleur descend alors à 6670 Kelvin, presque parfaite, tandis que le gamma se stabilise à 2,3, signe d’un contraste bien maîtrisé.
Bien sûr, ces chiffres varient selon la surface de projection et la lumière ambiante. Nos mesures ont été faites dans une pièce totalement obscure, sur une toile blanche. Mais elles démontrent surtout une chose : ce petit projecteur a le potentiel d’être ajusté avec la rigueur d’un modèle de salon.
La netteté, elle aussi, impressionne. Là où le MoGo 4 standard souffrait parfois d’un léger flou malgré la mise au point automatique, le MoGo 4 Laser affiche une image parfaitement nette dès l’allumage. Parfois même un peu trop, au point de frôler la sur-accentuation. Heureusement, les réglages permettent d’ajuster la précision selon ses goûts. Même poussée au maximum, la netteté n’introduit aucun bruit numérique désagréable. L’image reste douce, fluide, confortable à regarder pendant des heures.
Côté définition, XGIMI reste fidèle au Full HD 1080p natif. En 2025, cela pourrait sembler un peu limité face à la montée des projecteurs 4K, mais dans la réalité, le résultat est bluffant. Jusqu’à environ 85 pouces, l’image conserve une excellente densité, les pixels se fondent dans le décor et même les contenus 4K réduits en 1080p gardent une finesse remarquable. Le MoGo 4 Laser rappelle qu’il vaut mieux un 1080p parfaitement maîtrisé qu’un 4K approximatif. Ce qu’il offre, c’est une image équilibrée, naturelle, et d’une justesse rare pour un projecteur de cette taille.
Le speckle laser, un compromis à accepter
Quand on allume le MoGo 4 Laser, on se rend vite compte qu’on est face à un projecteur à source laser. Et comme tous les projecteurs laser, il y a ce petit phénomène qu’on appelle le speckle. C’est cette sorte de grain très fin qui apparaît sur les aplats blancs, comme si l’image était légèrement texturée. Au début, on le remarque un peu, mais très vite, on oublie son existence. Dès que l’image devient riche en détails et en couleurs, il disparaît presque complètement. On comprend alors que c’est le prix à payer pour bénéficier de couleurs éclatantes et d’un espace colorimétrique bien plus large qu’avec une LED classique.
Pendant nos séances, quelques petites curiosités se sont manifestées. Parfois, une fine ligne verte apparaît sur la rangée supérieure de pixels. Ce n’est pas dramatique, et il y a de bonnes chances que ce soit corrigé par une mise à jour. Sur certaines scènes très contrastées, un effet arc-en-ciel s’est également invité, probablement accentué par notre surface de projection en peinture acrylique. Mais sur une toile dédiée, tout cela devient presque imperceptible. Au final, ces petites imperfections font partie du jeu. Elles rappellent qu’on a entre les mains une technologie laser miniaturisée, avec ses subtilités et ses compromis, mais aussi son incroyable potentiel pour transformer chaque projection en expérience visuelle immersive.
Performances audio, Harman Kardon tient ses promesses
Dès les premières notes, on sent que XGIMI n’a pas laissé le son au hasard. Le MoGo 4 Laser reprend la formule qui fonctionne : deux haut-parleurs Harman Kardon de 6 watts chacun, avec certification Dolby Audio. Pour un projecteur de cette taille, le rendu est vraiment convaincant. Le son se diffuse sur 360 degrés, les aigus sont clairs, les médiums précis, et la puissance suffit largement à remplir une pièce de taille moyenne. On a presque envie de s’asseoir au milieu du salon et de profiter d’une petite séance cinéma improvisée.
Bien sûr, on n’est pas dans une salle Dolby Atmos avec subwoofer. Les basses manquent de profondeur, le son ne possède pas ce coffre que l’on retrouve sur des systèmes plus imposants. Dans les scènes d’action, les dialogues restent nets mais l’impact sonore reste limité. Pour une expérience totalement immersive, il faudra penser à connecter une barre de son via HDMI ou une enceinte Bluetooth externe. Mais pour regarder des séries, des films ou des vidéos YouTube au quotidien, l’audio intégré suffit largement.
Et XGIMI ajoute une petite touche ludique qui fait sourire : le MoGo 4 Laser peut devenir une enceinte Bluetooth autonome. Il suffit de le poser sur son socle, d’activer le mode enceinte portable, et votre musique sort directement du projecteur. Mieux encore, l’anneau LED à la base réagit au rythme de la musique, créant une ambiance visuelle inattendue et vraiment sympathique pour une soirée entre amis. Ce n’est pas qu’un projecteur, c’est presque une petite scène portable, prête à suivre vos envies.
Autonomie et batterie, la liberté retrouvée
L’une des grandes nouveautés du MoGo 4 Laser, c’est sa batterie intégrée. XGIMI annonce environ deux heures et demie d’autonomie en mode éco. Dans la pratique, comptez plutôt entre une heure cinquante et deux heures dix, selon la luminosité et le type de contenu que vous projetez. Suffisant pour un film classique, un peu juste si vous voulez enchaîner plusieurs épisodes d’une série, mais déjà très pratique pour un appareil aussi compact.
La vraie force du système, c’est la liberté totale offerte par le port USB-C. Il suffit de connecter une batterie externe, et l’autonomie peut grimper en flèche. Avec une power bank de cinquante mille mAh, on peut tripler le temps d’utilisation. Même une batterie de vingt mille mAh ajoute facilement deux heures supplémentaires. On imagine alors des projections en extérieur, une séance cinéma improvisée dans un lieu sans électricité, un film dans un camping-car ou même dans une voiture, sans aucune contrainte.
Et si vous ajoutez le Power Base Stand, ce petit trépied optionnel avec batterie intégrée de vingt mille mAh, alors le MoGo 4 Laser devient presque autonome pour une journée entière. En mode éco, on peut atteindre environ cinq heures d’utilisation, assez pour enchaîner deux films ou même toute une saison de série sans chercher la moindre prise. C’est cette flexibilité qui distingue le MoGo 4 Laser de ses concurrents et qui le transforme en vrai projecteur nomade, capable de suivre toutes vos envies de projection, partout et à tout moment.
Google TV et interface, enfin une certification Netflix
Pour les utilisateurs français, c’est une vraie avancée : le MoGo 4 Laser arrive avec Google TV et une certification Netflix officielle. Fini les bidouillages et les astuces pour accéder au service de streaming. Dès le départ, Netflix, YouTube, Prime Video et Disney Plus sont installés et accessibles en un clic grâce aux raccourcis de la télécommande. Le Google Play Store est là pour installer toutes les autres applications imaginables, et le projecteur est compatible Google Cast, ce qui permet de diffuser facilement des contenus depuis un smartphone ou une tablette.
L’interface de Google TV est agréable, fluide et intuitive. On navigue naturellement entre les menus, on lance les applications sans effort. Il y a toutefois quelques petits ralentissements au démarrage. Le projecteur prend parfois son temps pour s’allumer et charger les premières pages, un léger effet dû au processeur Quad-Core Cortex A53. Mais une fois que tout est lancé, la navigation redevient fluide et les applications répondent immédiatement. Ces quelques secondes d’attente ne gâchent en rien l’expérience quotidienne.
Les réglages sont complets et accessibles. On peut personnaliser l’économiseur d’écran, gérer ses sources d’entrée, ajuster finement l’image et le son, et configurer le WiFi 5 ou le Bluetooth 5.1. On regrette simplement l’absence du WiFi 6, qui aurait apporté un petit supplément de modernité pour un projecteur lancé en 2025. Mais en pratique, le WiFi 5 fait parfaitement le travail pour du streaming, même en 4K. Avec cette interface, le MoGo 4 Laser se positionne comme un projecteur nomade capable de remplacer une box TV classique, tout en offrant la flexibilité de Google TV et la simplicité d’un appareil prêt à l’emploi dès la sortie de sa boîte.
ISA 2.0, l’automatisation au service de la simplicité
Allumer le MoGo 4 Laser et voir l’image se caler automatiquement sur la toile ou le mur, c’est là que le système ISA 2.0 entre en scène. XGIMI a intégré un véritable arsenal de technologies automatisées : autofocus laser ultra-rapide, correction trapézoïdale automatique et gestion de la distorsion. En pratique, cela se traduit par une simplicité déconcertante.
On pose le projecteur, on l’oriente vers la surface de projection, et en quelques secondes, l’image se met parfaitement au point. On l’incline vers le plafond ? La correction s’ajuste instantanément. On le déplace légèrement ? Une nouvelle mise au point se déclenche aussitôt. Tout est fluide, rapide, presque magique à observer. C’est exactement ce qu’on attend d’un projecteur pensé pour être nomade : une expérience quasi sans effort où l’on se concentre sur le contenu plutôt que sur les réglages.
Il y a toutefois une petite nuance à connaître. Si vous utilisez un écran avec des bords noirs, il faudra parfois ajuster manuellement le cadrage en dézoomant légèrement. Contrairement à certains projecteurs focale courte haut de gamme comme le Horizon S Pro, le MoGo 4 Laser ne détecte pas automatiquement les bords de l’écran. Mais cette manipulation reste simple et rapide à faire.
La correction trapézoïdale, elle, fonctionne à merveille. Même avec un angle assez prononcé, l’image reste parfaitement rectangulaire. Pour les perfectionnistes, il est possible d’ajuster les quatre coins manuellement, mais dans 99 % des situations, la correction automatique suffit amplement. On se retrouve avec une image toujours nette, bien cadrée, et la magie opère sans que l’on ait à lever le petit doigt.
Gaming et input lag, une surprise agréable
Quand on branche une console sur le MoGo 4 Laser, on ne s’attend pas forcément à une expérience gaming convaincante. Et pourtant, dès les premières parties, la surprise est là. L’input lag, mesuré autour de 40 millisecondes en configuration standard, se fait presque oublier. Sur Mario Kart sur Switch 2 ou Shadow Runner, les commandes répondent immédiatement, les virages, sauts et tirs s’exécutent sans décalage perceptible, et jouer sur une image de 80 pouces transforme complètement l’expérience. On n’est plus dans le cadre réduit d’un écran classique, mais plongé au cœur de l’action, chaque mouvement prenant une dimension spectaculaire.
XGIMI a même pensé à un mode jeu pour réduire encore la latence. Lors de nos tests, ce mode n’était pas encore totalement fonctionnel, mais il devrait être disponible à la sortie commerciale. Même sans lui, la fluidité reste largement suffisante pour profiter pleinement des jeux d’action, de course ou de plateforme.
Le seul petit bémol se situe côté cinéphiles et gamers exigeants : l’absence de MEMC, la technologie d’interpolation qui transforme 24 images par seconde en 60 Hz. Sur certaines scènes rapides, qu’il s’agisse de films ou de jeux, on peut percevoir de légères sacades. Ce n’est pas rédhibitoire et cela ne gâche pas l’expérience, mais ceux qui ont goûté à cette fonctionnalité sur des modèles comme le MoGo 4 Pro pourraient la regretter. Malgré ce détail, le MoGo 4 Laser se révèle étonnamment capable pour le gaming et offre une immersion que peu de projecteurs portables peuvent égaler.
Les filtres créatifs, une fonction surprenante
C’est en découvrant les filtres magnétiques du MoGo 4 Laser que l’on réalise à quel point XGIMI aime surprendre. Quatre filtres sont fournis : Sunset, Ripple, Dreamscape et Lunar, chacun apportant une ambiance visuelle différente accompagnée d’une musique douce. Au départ, on se dit que c’est un petit gadget, une fantaisie amusante mais pas forcément utile. Et puis, on les essaye, on joue avec, et on se laisse vite captiver.
Le soir, dans une chambre tamisée, le filtre Ripple projette de véritables ondulations lumineuses sur le plafond et les murs, créant une atmosphère hypnotique et apaisante, idéale pour se détendre après une longue journée. Lunar, lui, reproduit les phases de la lune, et interagit même avec les mouvements : passer la main devant le capteur change subtilement l’éclairage. C’est un petit tour de magie qui transforme instantanément l’ambiance de la pièce.
Le filtre Sunset, plus audacieux, permet d’élargir l’image au-delà du cône de projection natif, mais au prix d’une déformation marquée. Moins utile pour le visionnage classique, il devient intéressant pour créer des ambiances lumineuses lors de soirées ou d’événements. La faible consommation du projecteur permet d’utiliser ces filtres pendant des heures sans se soucier de la batterie.
Ces petits accessoires peuvent aussi trouver leur place dans un contexte créatif. Pour la photographie de produits ou des sessions photo originales, les effets lumineux qu’ils génèrent sont uniques et offrent des possibilités intéressantes pour enrichir l’image ou donner du caractère à une scène. Au final, ce qui semblait au départ être un gadget devient un véritable outil ludique et créatif, capable de transformer chaque projection en expérience visuelle originale.
Test grandeur nature dans la vraie vie
Pour vraiment comprendre ce que le MoGo 4 Laser a dans le ventre, il fallait le sortir du studio et le mettre à l’épreuve dans toutes les situations possibles. Premier terrain de jeu : la cuisine. Posé sur le plan de travail et projetant sur un mur blanc, il transforme la préparation des repas en expérience multimédia. On peut suivre une vidéo YouTube ou un stream sans rien brancher, le son est suffisamment puissant pour couvrir le bruit du four, et la batterie tient largement le temps de cuisiner tranquillement.
Dans le salon, il se transforme en véritable alternative à la télévision. Branché en HDMI ARC sur une barre de son, il remplace un écran classique pour regarder un film ou un match. Sur une diagonale de 80 à 100 pouces, l’immersion est totale. Les Grands Prix de Formule 1 prennent une toute autre dimension, et même en Full HD, la taille de l’image compense largement. Les couleurs éclatantes du laser donnent vie à chaque scène et capturent toute l’attention.
Le soir, dans la chambre, le MoGo 4 Laser se fait encore plus pratique. Il suffit de l’orienter à la verticale pour projeter au plafond, et l’image se cale automatiquement. Confortablement installé dans le lit, on peut regarder une série ou un film sans se tordre le cou. Les filtres créatifs prennent alors tout leur sens, enveloppant la pièce d’une lumière douce et relaxante, parfaite pour se détendre avant de dormir.
Mais c’est à l’extérieur que le projecteur montre toute sa magie. Posé contre le mur blanc d’une maison, il transforme le jardin en véritable salle de cinéma. On a regardé un match de rugby entre amis, et la batterie a tenu sans problème pendant toute la rencontre. L’absence de prise électrique n’est plus un obstacle, et c’est là que le MoGo 4 Laser se distingue réellement des projecteurs classiques.
Pour pousser le concept encore plus loin, nous avons testé une séance de cinéma dans une voiture. Garée dans un endroit sympa, voiture en mode camping, le projecteur connecté au Bluetooth pour le son, un petit écran rétractable à l’intérieur, et voilà une salle de cinéma mobile totalement décalée mais absolument géniale. Avec une voiture équipée d’une prise 12V, comme une Tesla, il est même possible de prolonger l’autonomie indéfiniment. Le MoGo 4 Laser devient alors un compagnon nomade capable de transformer n’importe quel endroit en cinéma improvisé.
Consommation et silence, deux atouts majeurs
Allumer le MoGo 4 Laser, c’est découvrir un projecteur à la fois puissant et étonnamment discret. En utilisation standard, il consomme environ 40 watts, un chiffre remarquablement faible pour un projecteur laser. Cette sobriété explique en grande partie la bonne autonomie de la batterie et permet d’enchaîner des heures de projection avec une simple power bank. En mode éco, la consommation descend encore, au prix d’une luminosité un peu plus douce, mais toujours suffisante pour profiter d’un film ou d’une série dans de bonnes conditions.
Et le silence, parlons-en. Le MoGo 4 Laser est l’un des projecteurs les plus discrets que nous ayons testés. À un mètre, nous avons mesuré moins de 40 décibels. Le système de refroidissement ne génère ni sifflement, ni vibrations, et reste stable même lors d’une utilisation prolongée. On entend uniquement le son du film, pas le projecteur. Cette discrétion est un vrai plus pour une immersion totale dans l’image et la bande sonore.
Le mode performance, qui pousse la luminosité au maximum, fait légèrement monter le niveau sonore, mais il reste largement acceptable. Ce mode n’est de toute façon pas idéal pour un usage quotidien, car il dégrade un peu la qualité d’image. Le mieux reste de rester en mode standard ou film, offrant le meilleur compromis entre luminosité, colorimétrie et silence, pour profiter pleinement du MoGo 4 Laser sans jamais être dérangé par le bruit ou la consommation.
Taille d’image recommandée et utilisation optimale
Le MoGo 4 Laser peut théoriquement projeter une image de 40 à 200 pouces, mais pour profiter pleinement de ses capacités, mieux vaut rester dans une plage raisonnable. Nous recommandons entre 70 et 85 pouces maximum. Au-delà, l’image perd en luminosité, les pixels deviennent plus visibles et la finesse se réduit.
À 80 pouces, avec une distance d’environ 2,10 mètres, le rendu est presque parfait. L’image est lumineuse, les détails restent nets, les couleurs éclatantes et la profondeur bien respectée. C’est vraiment la configuration idéale pour profiter de la qualité du projecteur. Avec un écran à gain supérieur à 1, il est possible de pousser jusqu’à 90 ou 100 pouces sans trop sacrifier la qualité, mais cela reste un compromis.
Une règle incontournable : le MoGo 4 Laser brille surtout dans l’obscurité ou en pénombre. Même une lumière ambiante modérée peut faire chuter le contraste et réduire l’impact visuel. Fenêtres occultées, rideaux tirés, et le projecteur révèle tout son potentiel, rivalisant sans difficulté avec des modèles beaucoup plus grands et beaucoup plus chers. C’est là que l’on comprend que ce projecteur portable, compact et nomade, peut offrir une expérience cinéma digne des grandes installations, à condition de respecter ces quelques règles simples.
Le choix de l’écran, une question cruciale
Avec le MoGo 4 Laser, la surface de projection fait toute la différence. Poser le projecteur face à un mur blanc lisse et uniforme offre déjà une expérience très satisfaisante. C’est d’ailleurs le cœur de l’usage nomade : simplicité et rapidité. Pas besoin d’investir dans du matériel sophistiqué pour profiter d’une belle image.
Pour ceux qui veulent pousser la qualité un peu plus loin, un écran dédié peut transformer l’expérience. L’idéal reste un écran blanc neutre avec un gain de luminosité supérieur ou égal à 1. Les écrans gris, souvent utilisés pour améliorer le contraste sur des projecteurs très puissants, ne conviennent pas ici. Ils absorbent trop de lumière et rendent l’image trop sombre.
Un gain légèrement supérieur, entre 1,1 et 1,2, permet de gagner un peu de luminosité sans dénaturer les couleurs, mais au-delà, attention aux effets de point chaud au centre de l’image. Pour les projections en extérieur ou dans des lieux dépourvus de murs adaptés, XGimi propose un écran rétractable de 70 pouces, qui se monte en moins d’une minute. C’est une solution pratique et portable, parfaitement dans l’esprit nomade du projecteur.
Mais soyons francs : pour un projecteur à 799 euros, dépenser plusieurs centaines d’euros supplémentaires dans un écran dédié peut sembler excessif. Le MoGo 4 Laser a été pensé pour s’adapter à toutes les situations, et un simple mur blanc suffit amplement pour profiter pleinement de ses performances.
MoGo 4 Laser vs MoGo 4 LED, le grand dilemme
Face au choix entre MoGo 4 LED et MoGo 4 Laser, on se retrouve rapidement confronté à une vraie question : les 200 euros de différence valent-ils vraiment le coup ? Le modèle LED, à 599 euros, se défend bien, tandis que le Laser grimpe à 799 euros avec la promesse de couleurs plus éclatantes et d’un contraste supérieur.
En terme de luminosité pure, la différence est minime. Le LED affiche 450 lumens ISO, contre 550 pour le Laser, mais dans une pièce sombre, l’œil peine à percevoir l’écart. Les deux projecteurs nécessitent l’obscurité pour vraiment briller, et sur ce terrain, ils se valent presque.
C’est la colorimétrie qui fait toute la différence. Le Laser couvre un espace colorimétrique beaucoup plus étendu, offrant des teintes saturées, profondes et justes. Les films très visuels, les animations Pixar ou les jeux vidéo aux univers riches prennent une toute autre dimension sur le Laser. Les images semblent plus vivantes, plus pétillantes, plus fidèles à ce que le réalisateur ou le studio a voulu montrer.
Le contraste suit la même logique. Avec un ratio quasiment doublé, le Laser révèle des détails dans les zones sombres que le LED laisse dans l’ombre. Les thrillers ou films d’ambiance sombre gagnent en profondeur, les scènes nocturnes prennent enfin vie et on commence à percevoir des textures jusque-là invisibles.
Mais rien n’est parfait. Le Laser introduit un léger speckle, cette tavelure sur les aplats clairs, absent du modèle LED. L’image LED est un peu plus douce, moins digitale, ce qui peut séduire certains yeux sensibles. Et côté filtres créatifs, le LED se limite au Sunset, tandis que le Laser en propose quatre, pour jouer sur l’ambiance et l’éclairage.
Au final, le choix dépend vraiment de votre usage. Si vous regardez surtout des films sombres ou cherchez un rendu cinéma immersif, les 200 euros supplémentaires du Laser se justifient pour son contraste et ses couleurs. Si vous êtes passionné d’animations, de films colorés ou de jeux vidéo, le gain en colorimétrie vaut aussi le surcoût. Mais pour un usage polyvalent, simple et nomade, le MoGo 4 LED reste un excellent compromis, offrant un rapport qualité-prix imbattable et une expérience plus que satisfaisante pour la majorité des utilisateurs.
Les points forts du XGimi MoGo 4 Laser
Après plusieurs semaines passées avec le MoGo 4 Laser, il est clair que ce projecteur a de vrais atouts. Sa polyvalence saute immédiatement aux yeux. On le pose, on l’oriente, et le système ISA 2.0 fait le reste : autofocus instantané, correction trapézoïdale automatique, distorsion ajustée. Peu de projecteurs nomades offrent une telle simplicité d’utilisation.
La qualité d’image impressionne pour un appareil de cette taille. Le triple laser offre des couleurs éclatantes, le contraste est largement supérieur aux générations précédentes, et la netteté est exemplaire. Grâce à la calibration fine, on obtient des résultats dignes de projecteurs bien plus chers, et chaque détail prend vie sur l’écran.
L’autonomie et la batterie intégrée apportent une liberté totale. Avec une power bank, on peut projeter presque partout, sans se soucier d’une prise électrique. Le trépied optionnel Power Base Stand ajoute à la fois stabilité et batterie supplémentaire, un vrai plus pour les projections nomades.
Le silence de fonctionnement est un vrai bonheur. Le projecteur devient presque invisible dans la pièce : aucune vibration, aucun sifflement, juste le son du film ou de la musique. Sa faible consommation est également un atout pour l’autonomie et pour limiter l’impact énergétique.
Les deux télécommandes sont une idée intelligente. La principale, rétroéclairée, est parfaite pour la maison, tandis que la plus compacte, infrarouge, est idéale pour les déplacements. Enfin, les filtres créatifs, même s’ils semblent gadget au départ, apportent une vraie valeur pour créer des ambiances lumineuses uniques. Le mode enceinte Bluetooth ajoute une dimension supplémentaire, permettant d’écouter de la musique sans projeter d’image.
Les points faibles à connaître
Le talon d’Achille du MoGo 4 Laser reste la luminosité. Après calibration, nous avons mesuré environ 410 lumens réels, très loin des 550 annoncés, et l’écart avec le modèle LED est minime. Pour 200 euros de différence, on aurait espéré un vrai bond en luminosité.
La puce DMD 0.23 montre ses limites sur les grandes images. Au-delà de 85-90 pouces, les pixels deviennent visibles et la qualité se dégrade. Les 200 pouces annoncés par XGimi sont donc totalement irréalistes.
L’absence de MEMC se fait ressentir. Sur des films d’action ou des matchs sportifs, les mouvements rapides peuvent montrer de légères sacades. Le speckle laser, bien que limité, reste perceptible sur les aplats blancs, et l’image apparaît un peu plus numérique que celle du modèle LED.
Le processeur manque de puissance au démarrage, avec quelques ralentissements et latences avant que l’interface Google TV ne devienne fluide. L’impossibilité de décoder nativement la 4K limite également les utilisateurs disposant de contenus ultra haute définition, puisque le projecteur se contente de downscaler le signal.
Enfin, le WiFi 5 commence à dater. Un WiFi 6 aurait été plus adapté pour le streaming 4K ou les usages intensifs, même si le WiFi 5 reste suffisant pour la plupart des usages.
Malgré ces limites, le MoGo 4 Laser reste un projecteur portable exceptionnel, offrant une expérience visuelle et sonore immersive dans un format compact, avec une liberté d’utilisation que peu de concurrents peuvent égaler.
Compatibilité HDR et formats vidéo
Le MoGo 4 Laser sait reconnaître un contenu HDR10 et adapte automatiquement son mode d’affichage pour exploiter la haute gamme dynamique. Les couleurs deviennent plus riches, les contrastes plus marqués, et les scènes gagnent en profondeur par rapport à un contenu SDR classique. Dans une pièce sombre, cet apport est vraiment perceptible et améliore nettement l’expérience visuelle.
Il faut cependant rester réaliste : sur un projecteur nomade à luminosité modérée, le HDR ne transforme pas l’image de manière spectaculaire comme sur un téléviseur OLED ou un projecteur laser très puissant. Les nuances sont là, mais l’effet reste contenu.
Côté formats vidéo, le projecteur se montre très polyvalent. Il gère sans problème les fichiers H.264 encapsulés en MKV, les MP4 et la majorité des formats courants. Nous avons même testé des fichiers Full HD de 15 Go en streaming uniquement via WiFi, et la lecture est restée fluide, sans ralentissements. En revanche, le 4K n’est pas décodé nativement, obligeant à passer par une source externe capable de downscaler le signal. Cela ne gêne pas le visionnage, mais il faut en avoir conscience si vous disposez d’une bibliothèque UHD.
Positionnement face à la concurrence
Sur le marché des vidéoprojecteurs portables, le MoGo 4 Laser se frotte à des modèles sérieux. L’Anker Capsule 3 Laser, autour de 700 euros, propose elle aussi une source triple laser et une batterie intégrée. Le Dangbei Atom ou le ForMovie S5 offrent des performances solides en LED, parfois avec un contraste supérieur au MoGo 4 standard.
Ce qui distingue vraiment le MoGo 4 Laser, c’est cette combinaison rare entre facilité d’utilisation, qualité d’image et polyvalence. Le système ISA 2.0 de XGimi reste au-dessus de ce que proposent les concurrents en termes d’automatisation. L’autofocus et la correction trapézoïdale sont rapides et précis, et l’interface Google TV avec Netflix certifié apporte un vrai confort, là où certains concurrents se contentent encore d’Android TV basique.
Sur le plan colorimétrique, le MoGo 4 Laser est une référence. Couvrir 110% de l’espace BT.2020 dans un projecteur portable n’est pas courant, et pour les cinéphiles ou amateurs d’images éclatantes, c’est un argument décisif.
Le contraste reste un domaine où certains concurrents, comme le ForMovie S5, peuvent encore se montrer plus performants. Mais dans l’ensemble, le MoGo 4 Laser offre un équilibre quasi parfait entre performance, simplicité d’utilisation et portabilité. C’est un projecteur nomade complet, sans réelle faiblesse rédhibitoire, qui s’impose comme une référence dans sa catégorie.
Les packs et accessoires disponibles
XGimi a pensé le MoGo 4 Laser pour qu’il s’adapte à toutes les situations grâce à des packs et accessoires bien pensés. Le pack de base, à 799 euros, inclut le projecteur, les quatre filtres créatifs et les deux télécommandes, offrant déjà une expérience complète.
Pour ceux qui veulent exploiter pleinement le côté nomade, le Power Base Stand est proposé en pack séparé. Avec sa batterie intégrée et sa hauteur ajustable, il transforme le projecteur en véritable station autonome, idéale pour les projections en extérieur ou en déplacement.
Un autre pack combine le projecteur avec un écran rétractable de 70 pouces. En moins d’une minute, vous obtenez une surface de projection parfaitement plane et blanche, idéale pour le jardin, le camping ou les pièces sans mur adapté.
Enfin, les filtres créatifs sont disponibles à l’unité pour ceux qui veulent enrichir leur expérience lumineuse. Chaque modèle propose une ambiance différente et, pour un petit investissement de 30 à 40 euros, il est possible de transformer instantanément l’atmosphère de vos projections, que ce soit pour se relaxer ou créer une ambiance originale lors d’une soirée cinéma.
Durabilité et garantie
Le MoGo 4 Laser mise sur la longévité grâce à sa source laser annoncée pour 25 000 heures. Concrètement, cela représente près de dix ans d’utilisation si vous projetez sept heures par jour, largement suffisant pour la plupart des usages. La technologie laser conserve sa luminosité au fil du temps, contrairement aux lampes traditionnelles qui s’éteignent progressivement.
Le projecteur est couvert par une garantie constructeur de deux ans, et la qualité de fabrication inspire confiance. Le châssis métallique est bien assemblé, les finitions sont soignées, et le système de refroidissement efficace laisse penser que le produit vieillira très bien.
La batterie intégrée, comme toutes les batteries lithium-ion, perdra un peu de sa capacité après plusieurs centaines de cycles. Après environ 500 charges, il faudra s’attendre à une baisse d’environ 20 % d’autonomie. C’est le compromis naturel de la portabilité, mais il est probable que XGimi propose à terme une solution de remplacement de batterie pour prolonger la durée de vie du projecteur.
Mise à jour firmware et évolutions
Pendant nos tests, XGimi a déployé plusieurs firmwares pour corriger des bugs et optimiser les performances du MoGo 4 Laser. La marque se montre généralement réactive aux retours des testeurs et utilisateurs. Le mode jeu, qui posait problème sur notre exemplaire, devrait être pleinement fonctionnel au lancement commercial.
Les mises à jour s’installent automatiquement via WiFi, et le projecteur redémarre rapidement pour les appliquer. Tout se fait en arrière-plan, sans gêner l’utilisateur, et c’est rassurant de voir que XGimi continue d’améliorer ses produits après leur sortie.
On peut imaginer que de futures mises à jour ajoutent de nouvelles fonctionnalités. L’ajout du MEMC serait un vrai plus pour fluidifier les scènes rapides, même si cela nécessiterait plus de puissance processeur. D’autres améliorations, comme des optimisations colorimétriques ou de nouveaux modes d’image, sont tout à fait plausibles et renforceraient encore l’expérience utilisateur.
✔ La qualité d’image exceptionnelle pour un projecteur portable.
✔ L’espace colorimétrique étendu grâce au triple laser.
✔ Le contraste nettement amélioré par rapport aux générations précédentes.
✔ La facilité d’utilisation bluffante avec l’ISA 2.0 (Intelligent Screen Adaptation).
✔ L’autonomie et la batterie intégrée qui changent tout.
✔ Le silence de fonctionnement remarquable.
✔ Les deux télécommandes, une excellente idée.
✔ La certification Netflix native.
✔ Le son Harman Kardon de qualité.
✔ Les filtres créatifs originaux et utiles.
✔ La compacité et la légèreté.
✖ La luminosité réelle décevante par rapport aux annonces.
✖ L’absence de MEMC pour fluidifier les mouvements (interpolation d’images).
✖ Le speckle laser visible sur les aplats blancs.
✖ Le processeur un peu juste au démarrage.
✖ L’impossibilité de décoder la 4K.
✖ Le WiFi 5 qui commence à dater.
✖ Le prix de 200 euros supplémentaires par rapport au modèle LED.
✖ La taille d’image limitée à 85 pouces maximum pour une qualité optimale.
Notre verdict final
Après plusieurs semaines passées avec le XGimi Mogo 4 Laser, on peut le dire sans détour : ce projecteur marque une vraie évolution par rapport aux générations précédentes. Le contraste est plus profond, les couleurs éclatent grâce au triple laser, et la batterie intégrée change complètement la donne, rendant le projecteur vraiment nomade et polyvalent.
L’expérience commence dès la sortie de la boîte. On pose le projecteur, on l’oriente, et l’image apparaît immédiatement, parfaitement calibrée grâce au système ISA 2.0. Aucun menu complexe à naviguer, aucun réglage fastidieux à effectuer. Tout est pensé pour être intuitif, fluide, rapide. En 2025, c’est exactement ce qu’on attend d’un projecteur portable.
Quand on lance un film ou une série sur une image de 80 pouces, on est surpris par la richesse des couleurs et la netteté irréprochable. Même en Full HD, l’immersion est totale et on oublie rapidement que l’on n’est pas sur une dalle 4K. Le triple laser révèle toute sa puissance, avec des teintes vibrantes et un contraste qui rend les scènes sombres beaucoup plus lisibles que sur le Mogo 4 LED.
Pour les 200 euros de différence avec le modèle LED, le Laser justifie son prix par cette colorimétrie éclatante et un contraste nettement supérieur. Si votre budget est limité, le Mogo 4 LED reste une option solide, mais pour les amateurs de belles images et d’immersion, le Laser fait clairement la différence.
Ce projecteur s’adresse à ceux qui veulent emporter leur cinéma partout. Films dans le salon, soirées cinéma en extérieur, projection chez des amis ou même dans une voiture, le Mogo 4 Laser sait s’adapter à tous les environnements. On installe, on allume, et c’est parti, sans prise de tête.
En revanche, si vous cherchez un projecteur fixe pour un home cinéma haut de gamme, avec luminosité maximale, MEMC ou 4K native, il faudra se tourner vers la gamme Horizon S ou des projecteurs focale courte plus puissants. Le Mogo 4 Laser ne remplace pas un gros projecteur, il offre la flexibilité et la portabilité qu’aucun projecteur fixe ne peut proposer.
En résumé, le XGimi Mogo 4 Laser réussit son pari de démocratiser la technologie triple laser dans un format ultra-compact. Quelques compromis existent, surtout en luminosité et en présence du MEMC, mais sa polyvalence et sa facilité d’utilisation en font un choix idéal pour profiter d’un écran géant partout et tout le temps.
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